Un sentiment qui trahit davantage que lui :
ce peu de soi sans conscience
qui rend lisible la mesure de vivre.

Un jour qui ne manifeste rien d’autre
que cette présence
d’une impossibilité d’être,
sans poids ni éther,
comme un remords sans corps.

A la vie prisonnière
je dis mon besoin d’ailleurs,
et les barreaux restés à l’intérieur
achèvent de rendre occulte
le désir sauvé de croire.

Texte : Fabien Sanchez