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Archives de Tag: Peintre regarde moi … et mon regard latéral

Mon regard latéral … 4 : Au cœur de mes racines, l’universalité de l’art – Ferdinand Hodler et Karel Delfos

05 mardi Avr 2016

Posted by lecuratordecontes in Jan Doets

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Peintre regarde moi ... et mon regard latéral

canton Fribourg

“Me voilà dans ce pré, dans ce monde vert et blanc, un Eden où ne règne aucun bruit, aucun cri, aucune parole, un jardin où il n’y a même pas vraiment d’enfant, mais le corps astral d’une pensée d’enfant. Je suis dans le secret de mon propre intérieur, là où certains imaginent que je cache des lacs, des montagnes, un pâturage d’éternité. Je suis dans le mutisme de ma propre famille, dans son secret qui me laisse à demeure et me fige, dans l’indicible. Je suis dans la beauté des profondeurs ou des altitudes, là où on ne peut entendre qu’avec les yeux”, écrivit Anna Jouy hier, dans son “Peintre, regarde-moi … 4 : Au cœur de mes racines, l’universalité de l’art – Ferdinand Hodler, Adoration, étude concernant l’élu.

Mon regard latéral sur elle : Anna me touche par son amour de sa terre, sa ville, sa famille, bref : de ses racines. Son texte émouvant me fit me souvenir d’une belle journée en juillet 2014, quand elle m’emmena voir tous les lieux où elle avait habité depuis sa naissance.

Le matin, nous avons pris la route et vu la tombe de ses parents, tout près de sa maison.

Matran, parents

Puis nous sommes allés voir la ferme de ses grands-parents paternels et son oncle, l’homme formidable des cinq histoires sur ce blog des Cosaques, apparues sous le titre : Mon oncle. Nous avons vu le lieu des noces de ses parents, lieu aussi de son baptème. Puis ce fut le tour des maisons où elle a vécu avec ses parents, de son enfance jusqu’à la fin de son adolescence. On a vu que la fenêtre de sa chambre jusqu’à l’âge de sept ans, au-dessus de l’école de son père, était ouverte. Il faisait très beau ce jour-là, elle portait un chapeau de paille :
École VillariazFinalement elle m’a montré la maison où elle a éduqué ses deux fils, une maison solitaire dans un grand pré à côté d’un orme énorme, un des derniers de Suisse, emportés qu’ils furent par une maladie dévastatrice.
Quand on rentrait, on avait roulé quelques cent kilomètres par des routes tortueuses, montant et descendant les collines, parfois les contournant.
Nous avions marqué cette tournée quasi-circulaire sur une carte régionale. J’ai pris une règle. Le diamètre du presque-cercle, vu du ciel, était 25 kilomètres. J’étais ému. Dans ce petit cercle se trouvent les racines de l’imagination sans bornes d’Anna Jouy. Dans sa tête, elle parcourt le monde entier.

la chaumine

Pendant toute cette journée, moi, venu d’un pays plat, j’ai pensé : “ici je n’ai vu nulle part un seul mètre carré horizontal, sauf pour les terrains de football… Quelle énergie ont ces Suisses” et la pensée m’est venue qu’il y a une mystérieuse ressemblance entre les Suisses et les Hollandais: Ces gens ont créé leurs terres de leurs propres mains. Les Hollandais les ont dépêtrés de la mer, les Suisses des forêts de la montagne.

Ça explique peut-être leur caractère similaire et suggère pourquoi le principe de la République des sept provinces-unies des Pays-Bas ( 1588-1795) ressemble si remarquablement à celui de la Conféderation suisse des vingt-six cantons. Les Hollandais et les Suisses n’aiment pas avoir un gouvernement central. Ils ne veulent pas d’un chef d’état. Deux petits pays fiers qui font du commerce avec tous les pays du monde et parlent leurs langues.

De nature, repliés sur eux-mêmes mais cosmopolites, emprisonnés mais pourtant libres, ils sont des autochtones dépaysés, quelle étrange dualité… Voir l’ À propos de ce blog.

Donc j’ai invité Anna à venir aux Pays Bas pour faire une tournée ancestrale similaire et pour découvrir aussi La Haye, Scheveningue et Amsterdam.  Elle fut mise en conditions par un traitement de harengs crus, de kroketten et d’un rijsttafel javanais. Pendant les jours suivants elle vit mis à part Vermeer, Rembrandt et le Panorama Mesdag, la tombe de mes grands-parents (chez lesquels je vais loger un jour -espérons dans un lointain futur- comme je l’ai fait très souvent quand j’étais jeune), et les terres et les fermes de mes ancêtres du 17ème siècle dont j’ai parlé un peu dans mon Regard latéral 3, donc dans le Beemster et le Haut Beets.

Chez moi j’ai montré à Anna trois peintures de Karel Delfos (1944-1995). C’était un ami qui sentait instinctivement l’importance de mes racines, aussi bien que mon sentiment d’être un dépaysé. La dualité de mes envies et de mes empêchements. C’était un homme inapprivoisable et il se reconnut en moi. Par solidarité, il me laissa acheter son “Dressage impossible”, qu’il n’avait jamais voulu vendre, oeuvre montrant dans le décor d’un polder sa femme le tenant sur une corde. “Le poisson, c’est moi !”, me dit-il.

Dressage impossible

Je lui avais montré les terres de mes ancêtres et demandé de peindre ses impressions pour moi. Il fit une grande peinture de 130x130cms, et me la montra peu avant de la finir en me demandant ce que j’en pensais. Je vis un grand taureau flottant dans l’air au-dessus des prés du Beemster, le Haut Beets visible dans le lointain. “Hein, un taureau Hollandais Volant ?” , lui fis-je remarquer. Je n’aurais pas dû dire ça. Quand il me livra la peinture finie, le taureau se trouvait sur des supports d’acier, comme si l’animal se trouvait encore au niveau de l’eau quand le Beemster était encore un lac.

Le tableau se trouve dans le corridor de mon appartement. Anna Jouy le vit et remarqua immédiatement qu’il y avait une certaine ressemblance avec un taureau suisse peint par Hodler en 1878. Oh, comme les vaches, le lait et les fromages unissent la Suisse et la Hollande, amusante parenté !

Beemster et BeetsKarel Delfos

Ferdinand Hodler le taureau 1878Ferdinand Hodler

La dernière peinture que Karel Delfos voulait me faire, peu avant sa mort prématurée à cause d’une grave maladie serait, annonça-t-il, mon portrait. Je n’avais aucune idée de ce qu’il allait faire mais je savais qu’il me réservait une surprise. Et comment… Il avait combiné mes racines hollandaises à mon sentiment rêveur, dépaysé. Sur le dos il avait écrit : “Droomtuin”, Jardin de rêves.

Jardin de rêves

Nos racines, nos rêves, une forme d’état d’esprit qui nous unit …

 

Texte : Jan Doets
Images : elles peuvent être agrandies par cliquer dessus

reprise de 20 août 2014

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Peintre, regarde-moi … 4 : Au cœur de mes racines, l’universalité de l’art – Ferdinand Hodler, Adoration, étude concernant l’élu

04 lundi Avr 2016

Posted by lecuratordecontes in Anna Jouy

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Anna Jouy, Peintre regarde moi ... et mon regard latéral

Adoration Hodler

Inutile de vouloir ou non choisir. J’aime tout de Hodler. Est-ce parce qu’il est du même paysage, d’une palette identique que la mienne ? Est-ce parce qu’on est du même bord des montagnes et de la lumière ? Est-ce sa rigueur, sa manière à la fois si organisée et si intimement libre de montrer les choses ? Est-ce ce désir presque palpable de compter sur la précision pour délivrer l’imprécis, le particulièrement insaisissable de la vie et de l’esprit ? Est-ce parce que je reconnais sa carrure, sa silhouette de bûcheron, sa stature athlétique si familièrement inscrite comme celle de quelque éleveur de bétail ou maître fromager errant dans ma mémoire ? Peut-être est-ce parce qu’il enseigna dans ma ville, qu’il dut s’y promener et trouver ici une matière à vouloir montrer et transmettre? Mais Hodler m’appartient un peu, tel qu’il reste méconnu et pourtant d’une finesse et intelligence de la toile au-delà du commun, car il est aussi ça pour moi, le regard de mes grands-parents, le monde tel qu’ils le virent, un homme de leur siècle et de leurs mots.

Paysages transcendants, corps ou visages charpentés et si délicats pourtant, comme des marbres sortis d’une simple caresse de gris et de nacres. Couleurs fortes, contrastées dont les juxtapositions enchantées offrent un calme si étonnant.

J’aime tout ce qu’il m’offre et à chaque fois je reconnais ses tableaux comme le terrain fasciné de mon enfance, quand il me disait que la vie allait rester un mystère.

Et la voici qui remonte, en regardant cette toile. Comment se fait-il que des traits si simples et presque raides de cet enfant arrivent tant de sensations et d’impressions ? Comment se fait-il que son regard mi-clos, cette légère moue en disent tant de l’embarras d’être ? Comment ce tapis naïf de fleurs presque sans tige, présences floconneuses me raconte-t-il tant de la pureté de l’âme ? Comment est-il possible que j’entre ainsi dans un rêve alors que tout ici semble si descriptif, un modèle simplement ?

Est-ce un art de la composition, une haute idée de la mise en toile qui m’autorise alors à trouver en ce tableau une porte vers tant d’autres espaces ? Mes yeux se joignent à ceux de cet enfant qui m’invite amusé à l’imiter et à entrer dans mes propres résonnances.

« Ouvre ton regard sur ces choses qui te dépassent…. » « Dis-moi, que choisis tu, cette fleur-là ou cette autre ? Dis-moi laquelle te plait-elle, laquelle veux-tu ? »

L’enfant se tient droit dans cette posture arrêtée un instant. Bientôt il aura quitté mon champ de vision, il partira, vieillira et mourra en un éclair dans un autre tableau sans doute…Il est temps, semble-t-il me dire d’avancer et de choisir donc, lui comme un papillon dont la mission est de changer les nuages de Pékin.

Me voilà dans ce pré, dans ce monde vert et blanc, un Eden où ne règne aucun bruit, aucun cri, aucune parole, un jardin où il n’y a même pas vraiment d’enfant, mais le corps astral d’une pensée d’enfant. Je suis dans le secret de mon propre intérieur, là où certains imaginent que je cache des lacs, des montagnes, un pâturage d’éternité.

Je suis dans le mutisme de ma propre famille, dans son secret qui me laisse à demeure et me fige, dans l’indicible.

Je suis dans la beauté des profondeurs ou des altitudes, là où on ne peut entendre qu’avec les yeux.

Le silence s’est fait couleurs.

Le poète envie toujours tous les peintres d’être ainsi ses seuls intimes.

Je ne saurai jamais ce que veut dire Hodler ; il écarquille les yeux dans son portrait, bouche close. Mais revenir et tenter de fracturer le coffre-fort de l’arc-en-ciel.

 

Texte : Anna Jouy

reprise de 19 août 2014

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Mon regard latéral … 3 : Retrouvée – la lettre à la femme en bleu, Johannes Vermeer

22 mardi Mar 2016

Posted by lecuratordecontes in Jan Doets

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Peintre regarde moi ... et mon regard latéral

Vermeer L'homme et la fille riante

“Je ne saurai jamais rien , car je n’entrerai pas dans le secret du tableau: je ne lirai jamais ta lettre jeune femme, je ne saurai jamais son mystère, ce qu’on y dit, ce qu’on t’annonce, si c’est important, aimant ou triste, si ce qu’on t’écrit n’est guère plus qu’une commande, une liste, s’il s’agit d’amour et quelle forme il a pris alors?….”, écrivit Anna Jouy hier, dans son “Peintre, regarde-moi … 3, peut-être, la femme en bleu lisant une lettre, Johannes Vermeer”.

Mon regard latéral sur elle : Anna Jouy saura. Son texte me fit me souvenir que j’ai retrouvé cette lettre il y a vingt-cinq ans, pendant mes recherches généalogiques de ma famille. Pas de peut-être, mais bel et bien d’être. Voilà les mots en plume d’oie que j’ai lus, écrits dans le style de graphie si élégante de cette époque.

“ Riga, Livonie, le cinq décembre 1662

Mon Anna chérie,

J’espère que cette lettre vous parviendra bientôt, car je sais que vous êtes malade d’inquiétude. Je vais l’envoyer par courrier à cheval à notre agent à Dantzig d’où elle partira par bateau.

Comme nous l’avions craint, ce dernier voyage de l’année a connu des difficultés et des retards et l’hiver est venu quelques semaines plus tôt que d’habitude. L’eau saumâtre du Nord de la Baltique s’est congelée déjà, tandis que nous étions en train de charger du bois ici, à Riga. Mon bateau De Waterhondt (*Le Chien d’Eau) est coincé dans la glace. Il faut forcément attendre le printemps.

Je suis sain et sauf, pourtant j’ai des soucis, car je pense chaque jour à ce que vous m’avez avoué le jour où nous nous sommes dit ‘au revoir’: que vous étiez heureusement  enceinte.  La plus belle nouvelle possible pour nous, mon Anna Claesdr, mais je me souviens trop bien de ma soeur et de ma cousine, toutes les deux décédées à l’âge de dix-huit ans, à la naissance de leur premier et donc dernier enfant. Coûte que coûte, je veux être à vos côtés pendant l’accouchement.

Nous avons célébré la bonne nouvelle avec un verre de vin rouge que j’apporte toujours de Bordeaux . Un moment merveilleux, vous étiez radieuse dans votre nouveau corsage en or. Moi, je portais mon chapeau neuf reçu la veille de mon affréteur pour confirmer notre contrat de transport. En dépit de notre bonheur, nous avons parlé aussi du risque pour vous et de notre accord prénuptial qui commence avec les mots “« dans la certitude de la mort, mais dans l’ignorance de la date de celle-là … » …

Au début, le voyage s’est passé comme prévu. Le bon Dieu nous a donné du bon vent et De Waterhondt nous a menés à la Rochelle à temps pour recevoir des précisions de l’agent. On ne savait pas encore au moment du contrat où charger le sel, à Bruages, Oléron ou Saint-Martin ? Finalement, on l’a fait à Oléron. Heureusement, il ne m’a pas ordonné de le chercher à Setubal en Portugal comme avant ! Mais au lieu de décharger tout le sel à Dantzig ou Königsberg comme prévu, l’agent dans la taverne hollandaise de notre cousine madame Duyffgen Huijbertsdr aux péages du Sund, a changé les ordres et m’a dit de le faire en deux parties, à Stockholm et puis à Riga où j’ai chargé des grandes grumes de bois pour transporter à Amsterdam.  Et voilà la raison du retard.

J’espère que votre père Nicolas Reyersz vous a bien aidé à nous déménager de notre village, le Beets,  vers la Velthuys (‘maison dans le champ’), notre toute nouvelle ferme dans le Beemster, le nouveau polder gigantesque drainé par ses quarante-trois moulins à vent dont treize se trouvent tout près de nous. Espérons que le bruit ne sera pas trop fort ! Comme je vous l’ai expliqué, il fallait choisir ce lieu parce que c’est près de nos terres anciennes dans le vieux polder du Haut Beets.

Comme vous étiez émerveillée par la différence entre les niveaux de l’eau, entre celui du Haut Beets et celui du Beemster quand nous nous y sommes baladés l’autre jour , quelques trois mètres…  !  Vous me fîtes remarquer :  « je me balade dans les contradictions naturelles des terres et de l’eau. Il se peut qu’un liquide coule plus haut que le pré d’à côté ; il se peut que des vaches broutent les dessous de la mer… ». Vous partagez bien le don des écrivains, je crois, mon Anna, vous parlez comme une sirène.

J’espère aussi que notre vieille carte de Hollande et Frise d’Oueste n’a pas été endommagée pendant le déménagement et a trouvé un bon lieu sur le mur près de la fenêtre de la nouvelle maison. On aura bien besoin de cette carte. Pendant les derniers quarante ans il y a eu tant de changements dans notre paysage, tant de nouveaux chemins et nouvelles digues …

Je ferai de mon mieux pour rentrer bien avant mai quand arrivera le bébé. J’ai décidé que, contre la tradition, nous allons nommer le premier d’après vos parents – donc: Nicolas si c’est un garçon, Nicolette-Marie si c’est une fille. Je sais déjà que vous serez d’accord, vous m’obéissez toujours quand il s’agit de belles propositions.

Je suis impatient de vous retrouver en bonne santé,

Votre mari,

Signature Jan Doets

Jan Doetsz de la Beets, navigateur et Maître (aux côtés de Dieu)

Texte : Jan Doets

reprise de 14 août 2014
Notes :
1 ‘Schipper ende Meester’ veut dire : capitaine
2 la carte au mur peint par Vermeer est identique à la carte détaillée “NOVA ET ACCVRATA TOTIVS HOLLANDIAE WESTFRISIAEQ.(VE) TOPOGRAPHIA (‘Nouvelle et accurate description de la topographie de Toute Hollande et Frise d’Ouest’) fait en 1620 par le Géomètre Officiel Balthasar Floriszoon van Berckenrode, en fait dépassée quand Vermeer fit ces deux peintures parce que plusieurs autres polders avaient été développés entre 1620 et 1650. Mais le Beemster (1612) et le polder du Haut Beets (d’avant le 14ème siècle) y sont bien visibles. Attention : le nord de cette carte est vers la droite.

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Peintre, regarde-moi … 3 : peut-être, la femme en bleu lisant une lettre, Johannes Vermeer

21 lundi Mar 2016

Posted by lecuratordecontes in Anna Jouy

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Anna Jouy, Peintre regarde moi ... et mon regard latéral

Woman reading a letter, by Johannes Vermeer

Femme, tu me ressembles, n’est-ce pas…? Penchée, attentive dans le secret de ta chambre, cabinet de lumières, tu cherches le soleil, tu vas apprendre, tu veux savoir.

Tu l’as attendue peut-être cette lettre, tu l’as espérée peut-être, et la voilà, t’extirpant de toi-même, de la lourdeur, de la pesanteur de qui tu es. Tu la tiens haut contre toi et je devine ainsi l’importance que tu lui accordes, tes mains ouvrant les parenthèses de cet instant figé entre deux autres: ce que tu ignores encore et ce que tu vas savoir.

Tu te penches pour lire le message, tu ouvres ton corps pour recevoir la nouvelle, disposée pour ce qui arrive.

Tout le tableau s’enroule autour de ce cœur de papier entre tes doigts, pareille blancheur, pupille immaculée au centre de l’image… Et toi aussi, jeune femme en vareuse bleue, au ventre rond portant l’avenir, tu baisses la tête vers ce feuillet, si concentrée, emplie d’une émotion enfantine et fragile, ta bouche légèrement ouverte sur ce temps arrêté.

Peut-être épèles- tu chaque mot, peut-être est-ce ardu et éprouvant de lire et chaque phrase déchiffrée est-elle une récompense à ton effort?

Peut-être es-tu en train de la relire, osant abandonner tes tâches pour t’y replonger…

Peut-être…

Il t’est si souvent donné de revivre cet instant, de revivre la surprise, l’émotion de cette missive arrivée un jour dans ta maison, chaque nouvel admirateur de Vermeer t’obligeant à recommencer ou reprendre ta lecture à nouveau devant lui.

Le temps n’a plus d’importance, tu es d’accord?… N’est-ce pas ce que Vermeer t’a offert, en te demandant de prendre la pose ce jour-là? Il a mis au mur la carte des œuvres du passé, l’état des lieux de ce qui se transforme, quand on enroulait l’eau dans les voiles des moulins, parchemins liquides, pour la confier à des bras de bois et de vent. Et puis, il a mis dans ton ventre la rondeur de tous les jours qui viendront, après, après la lettre.

J’arrive devant toi, jeune femme en bleu lisant une lettre, et peut-être n’est-ce donc que le temps, le sujet du tableau, que le temps passé de cette carte, que celui qui est en toi, qui me crées et m’enfantes, te regardant si loin dans ton futur, et que l’instant présent de ta lecture qui se fixe et demeure suspendu…

Oui, peut-être que c’est l’a-temps-te, le sujet de ce tableau? La si importante et cruciale attente…

Et puis, si tout n’était finalement que dans ce peut-être, cet insolvable peut-être? Car je ne saurai jamais rien , car je n’entrerai pas dans le secret du tableau: je ne lirai jamais ta lettre jeune femme, je ne saurai jamais son mystère, ce qu’on y dit, ce qu’on t’annonce, si c’est important, aimant ou triste, si ce qu’on t’écrit n’est guère plus qu’une commande, une liste, s’ il s’agit d’amour et quelle forme il a pris alors?…. Tout comme la vie.

Oui, pupille blanche au centre de la volute vitale, de la spirale de l’existence, c’est peut-être toi le sujet du tableau. Tout ce qui est inabordable, tout ce qu’on devine ou pressent ou imagine et qui ne peut jamais s’éclairer ni de mots ni d’aucune sorte de lumière.

Et n’est-ce pas le sujet central de toute œuvre d’art?

Tu me laisses si émerveillée de la simplicité et de la fulgurance de ce que tu racontes des artistes.

 

Texte : Anna Jouy

reprise de 13 août 2014

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Mon regard latéral … 5 : les arbres, Jacob van Ruisdael et Piet Mondriaan

15 mardi Mar 2016

Posted by lecuratordecontes in Jan Doets

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Peintre regarde moi ... et mon regard latéral

meisje met bloemen PM

A plat ventre dans la chaleur du salon, fouillant des paysages … Ruisdael pourtant était pour moi le plus attirant … Il n’y avait que des paysages aux forêts secrètes, des ruisseaux vifs, d’immenses étendues de vent. Et toujours dans un endroit, un homme en marche, un personnage, minuscule, poursuivant sa route et son histoire, sans jamais se retourner vers moi, un être trop petit pour que je puisse l’interpeller et trop lointain pour qu’il puisse me répondre. Il fallait alors tout inventer… Je regardais. Déjà j’écrivais sans doute… , écrivit Anna Jouy hier, dans son “Peintre, regarde-moi … 5 .

Mon regard latéral sur elle : Jacob Ruisdael me fit me souvenir de Piet Mondriaan (1872 Amersfoort Pays Bas – 1944 New York). Comme Ruisdael, Mondriaan était fasciné par les arbres. Pendant sa jeunesse, il a peint quelques paysages et des fleurs en style figuratif – comme on peut le voir plus haut sur cette peinture d’une fille qui louche légèrement, sans doute par avoir trop souvent regardé des albums à plat ventre.

Bientôt, Piet Mondriaan se mit en quête d’un chemin vers l’abstraction et ses répères dans ce parcours furent les arbres, en rouge, gris et bleu.

Bomen aan het gein PM

Arbre-1 PMArbre-2 PMArbre-3 PMArbre-4 PM

Mes grands-parents avaient des livres similaires à ceux de la mère d’Anna, des ‘albums Verkade’ devenus légendaires. Verkade était une entreprise hollandaise fabriquant des biscottes, des pains d’épices, biscuits et chocolats, grâce à l’achat desquels, entre 1906 et 1940, on recevait des images que l’on pouvait coller dans des albums gratuits. Dans ces livres, très bien écrits par des experts, il s’agissait principalement de la Nature. Les quatre premiers ouvrages s’appelaient Printemps, Été, Automne et Hiver. Grâce aux vingt-sept tomes qui suivirent jusqu’en1940, à une époque sans télévision, sans possibilité de voyager pour la majorité de la population, les enfants et adolescents firent ainsi la connaissance des dunes, prés, fermes, fleurs et rivières de la Hollande et aussi de choses plus exotiques comme les cactus, les poissons tropicaux et autres animaux du monde entier.

Albums Verkade

Il existait aussi un jeu de cartes, sorte de jeu de familles, qu’en Hollandais on appelle kwartetspel, un jeu de quatuor, selon la même ligne éducative que ces albums :

SONY DSC

Et voici comment ce souvenir me ramène vers Piet Mondriaan. En effet, il y a peu Pedro van H., un ancien ami du lycée m’a donné, avec un sourire malicieux, un tel jeu de familles récent, intitulé L’Amour, l’ inspiration : les femmes de Piet Mondriaan. Ce jeu de cartes comporte les catégories suivantes, chacune composée de quatre femmes: Famille (sa mère, soeur, tante, belle-soeur), Amantes (une sélection, il en avait plus de quatre), Adoratrices (une sélection aussi), Femmes (‘refuge et soutien’), Promenades de nuit (les quatre femmes les plus amies), Collègues, Les demoiselles (des élèves féminines), Amies musicales, Collectionneuses (comme Peggy Guggenheim) et quelques femmes hors catégories: Danseuses et Beau Monde (parmi elles Joséphine Baker). Et pour qui ne me croirait pas, en voilà la preuve:

Les femmes de Piet Mondrian

Feu Piet Mondrian me garde bien humble face à la compagnie des femmes; mais peut-être suis-je devenu abstrait aussi ?

reprise de 28 août 2014

Texte : Jan Doets
Les images peuvent être agrandies par cliquer dessus

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