Jan Doets et André Birukoff – « C’était l’adieu à la Russie, l’adieu à tout »

ISBN : 978-94-92285-39-3
192 pages  21,0x 29,7 cm (A4) et 117 photos

Alexandre Fiodorovitch Kerensky a été l’un des acteurs majeurs de la révolution russe. C’est lui qui dès février 1917 a engagé la Russie sur la voie du changement mais il n’a pas réussi à empêcher l’arrivée au pouvoir des bolcheviks qui l’ont balayé  pour installer un régime encore plus totalitaire et policier que ne le fut la monarchie tsariste.

Alexandre Kerensky – premier ministre éphémère d’un non moins éphémère gouvernement démocratique – est, en filigrane, l’un des personnages principaux de l’histoire de cette famille Baranovsky à laquelle nous avons choisi de consacrer un livre. On le découvre ici sous un éclairage très rarement évoqué : celui d’un homme pris non seulement dans le tourbillon des évènements qui bouleversent son pays mais aussi dans la tempête des sentiments qu’il éprouve pour une jeune femme dont il est tombé passionnément amoureux.

Expulsé du pouvoir par Lénine et Trotski, Kerensky a entrainé les Baranovsky dans sa chute et comme tant de familles russes de cette époque, les Baranovsky ont été contraints de dire « adieu à la Russie, adieu à tout » comme l’écrit à la fin de ses mémoires, Olga Kerensky qui était l’épouse légitime d’Alexandre Kerensky et qui était la cousine de la jeune femme dont il s’est épris..

Comme les Baranovsky, les Kerensky et toutes les familles qui ont connu un sort semblable, ont été impitoyablement sacrifiées sur l’autel de la révolution dont on mesure, un siècle plus tard, l’immense gâchis qu’elle a provoqué.

Retracer leur vie permet sans aucun doute d’appréhender et de comprendre cette révolution au quotidien, l’observer « à hauteur d’homme » en quelque sorte.