Parfois un ciel de crépuscule
Relève le tapis
D’un moment à un autre
Plus rien n’est semblable et on
Croirait perdre la raison presque
Cette lumière inutilement apparue envahit
Pour goûter à vif la métamorphose
Mesurer la distance qui te sépare
De l’air au-dessus – l’air refusé
Cette clarté arrive pour te piquer sanglante
C’est le pire écrasement que tu peux imaginer
Elle passe pour t’étrangler dans sa discrétion
Je sais ne pouvoir remonte à la surface
Mais t’agites vaguement seul à t’en préoccuper
Texte : Gérard Lemaire – Publication avec l’autorisation de Marie-Josèphe Lemaire