les nuits blanches chiennent les heures
dans la chambre obscure corps déposé
tes yeux sont de lumineux échouages
l’écho de ton immatérielle présence
comme le venin va le venin nous attire
l’âme incertaine jetée sur tes épaules
ton visage éclate éclaircie la brume
c’est une promesse nos peines proscrites
irrésistible drogue nous sommes nus
nous sommes nus
nos os contre nous devant l’éternel
à l’heure pour entrer dans la nuit

Texte : Pierre Vandel Joubert