l’air de rien
je m’éteins
dans l’égarement des villes
mon silencieux paysage
s’égorge de désirs
mes yeux d’un reflet
clouent le visage sur la fenêtre
» ce n’est que ça ta vie »
dans les grandes villes
je passe
je passe
» demain ferme ! »
l’air du vide est une danse
qui clos mes derniers pas
on se retrouve à terre
pour moins que ça
un cliché après tout
ce n’est rien
je passe
je passe
l’air de rien
ce n’est rien
il y aura toutes ces fêtes
il y aura toutes ces illusions
« demain ferme ! »
et reprendra possession
Texte : Pierre Vandel Joubert
Illustration : Pierre Vandel Joubert – homme forêt 1- acrylique sur bois – 50*70 cm – août 2020