sur les bords du souvenir
la meuleuse des jours
active les peines et les joies
d’être et d’été puis éreinté
au soleil encore
je me souviens des repas avec toi
sur le sort à jamais d’un sourire
qui en nous destine la pluie à venir
s’échappent tous ces temps trop petits
j’ai mis mes pas dans tes pas
et traversé la ville
je ne t’ai pas reconnu
si près du précipice
on imagine jamais oh non jamais
que tu es parti comme un voleur
sur les bords du souvenir
éclate ainsi ton rire
autour de nous dans le jardin réuni
au givre de minuit
installé pour l’éternité
un seul mot de toi
Texte : Pierre Vandel Joubert