(en écoutant « Keep what Ya got » par Ian Brown)

Trop d’angles
Au pays
De l’électricité !

Du vent
Dans la cafetière
Des médocs
À la propolis

Du gravier
À la maison

Fluide
Dans la Maison

Sur le fil
De l’eau glacée
Le gel
Se forme
À peine

Les fabuleux laconiques filles & garçon

Le bitume
Est cassé
Là où le tram
Passe
Des herbes
Y trouvent
Le moyen
D’y pousser
Là où le tram
Passe

SINÉCURE

Le ciel
Est découpé
Par
Autant
De paires d’yeux
Qu’il y a
D’étoiles

L’eau, même froide
Du matin !

Il y a des quartiers
De la ville
Dont je ne sais plus
De quoi ils parlent !
À moins que ce soit
Toujours de la même
Chose…
Terminé
Là, je ne sentais
Plus le corps !
Sans peur, plutôt avec
Plénitude.

Sur vipère et poison
Tu as fait ton temps
Mutation

OCÉAN

Petit Charles + grand Charles = Charles
Charles – moi (avec affection) = Je

Dans la pénombre
Je regarde le jour
Se pointer, le café
Refroidit vite et mon
Cœur bat lentement

Je ne le savais pas encore
Mais préparation à un nettoyage de fond et d’hiver, au travers d’un package céleste !

La nuit fut rude et les invités/envoyés turbulents… Mais, la place est faite et l’Espace plus grand !

Peu importe que cela soit advenu à travers toi. L’obstacle a été avalé, sans gloutonnerie et sans vouloir s’en débarrasser

Il fait plus que froid et à peu près jour
Tel un condiment au vinaigre
Mon réveil ne sonne pas.
Suis-je
En retard ?
Quelque chose ?
Rien à cocher, pas de compétition, ni guerre déclarée !
Hum…..

Les grands fauves
De la jungle
Du bus

Prélude au retour
À la maison

Aka du dimanche
Industriel

Où est née
Cette musique

Sauvage et libre

Cette époque donne envie de : …
La rougaille du matin
Légèrement épicée
Concoctée la vieille
Discute avec les papilles
Et la Terre se goûte
Elle-même

Le bananier, comme une peau de chagrin, se rétracte pour l’hiver. Mon gros orteil passe à travers maille de ma chaussette, mince de constat !

Le tronc du bananier, ce matin, sous cet angle, ressemble à un guerrier asiatique ancien.

L’énorme feuille balaie ce visage fictif d’un revers de vent.

Il ne reste, maintenant, plus rien de cette vision primitive.

Pendant que tu t’affaires à rien
De gesticuler je cesse.

Un mélange d’odeurs d’andouille et de parfum
Le bitume Sud de la rue
Au soleil, le souvenir mental de lèvres rouges.

Dans une vitrine, de l’autre côté de la rue, elle sourit tout azimut ! Ici, l’alcool, doucement, socialement, coule à flots.
Le calme du vin lourd, la légère distorsion de la réalité !
Vendredi et les femmes mûres.

Ce n’est plus mon style !

Cette route
Est comme
Une rivière
Et sa clarté
Évidente !

Je ne te vois pas
Comme l’ennemi
Que tu n’es pas

Rôti de boeuf
Rôti de bœuf
De bœuf
De bluff

Un immigré
Deux immigrés
Trois immigrés

1000

Ds’amours
Dl’Amour
Amour
Des hommes

Les cuisses propres
Le Coeur en bandoulière
Fendu de haut en bas

Sourire
Sourire
Rire

Écueils
Eceuillire
Justement !
Rire

Deux fois
Plutôt qu’une

Parfois, pisser dans un violon
Langage de sourds
Oui, mais …. Alors !
Et ainsi de suite la cavalcade des conditionnements.

Quand c’est vu ! C’est vu

Repos et laisser descendre la tension

En haut
En bas

En haut
En bas

Il y a un petit sac
En plastique, sur un bord de fenêtre, il croit qu’il a un bras, gauche, il me fait coucou…

Un petit moucheron
De rien du tout, des vieux qui passent, comme le reste… Excepté Ça !

Texte : Charles-Eric Charrier