Il y a dans dans ce « Le La », texte à deux voix, ou quatre mains, quelque chose qui parle à Tarkos, à cette « pâte-mots » destinée à saisir, à cueillir littéralement, parfois violemment. Aussi concrète « qu’un sac de sable qui tombe sur la tête ». Par et pour elle-même. Le sens n’a qu’à bien se tenir. Il n’y en a pas . A moins qu’il y en ait trop. Et qu’à force, la langue explose sous le poids du signifiant qui ne signifie plus rien. C’est qu’en effet la langue charrie bien trop de discours dangereusement grégaires et pas assez d’esthétiques nouvelles. On peut parler ici de l’art pour l’art, ou de l’écriture pour l’écriture. Cela va très bien aux Cosaques, puisqu’il s’agit d’exil. Et de refuge. Les mots, ces derniers temps, servent trop souvent la servitude sinistrement volontaire, pour être encore sérieux. Il arrive qu’ils partent ailleurs, dans un scénario absurde, comme dans un film de Quentin Dupieux. Voici la suite de « Le La ».