Dans l’espoir d’être enfin privés d’épiphanies,
Nous noyons d’incertain l’entropie qui nourrit.
Nous voguons dans l’étain d’un brouillard d’ordalies,
Coupables à la fin d’un réel qui pourrit.

Le pouvoir inconstant des mâchoires du temps
Serine sa chanson malgré les cataractes.
Si ce que nous pensons cristallise dans l’acte,
Centrer l’entendement est acte résistant.

Ce qui couvrait les rues d’obscures espérances
Est vérité perdue, coupée à nos errances.
J’espère me survivre et vivre résilient

Dans la quiétude ivre et sa non-sénescence.
Et ce libre bateau de voguer sans clémence,
Quelques coups de couteau dans le cœur en riant.

Texte : Kieran Wall