… ainsi, pour rester au calme, j’ai ordonné à mes lutins-lubies de me laisser tranquille, de s’éloigner de moi …

j’ai sa présence
elle ne me quitte pas

quand j’ai fait le ménage
elle seule presque est restée

de la serrer dans mes branches
de n’avoir pour elle que regards et merveilles
et oublier les mots
voilà noble désir

la vie devant moi
ce cœur qui ronfle soudainement
au fond de ma poitrine

j’en remercie l’oreille
qui a posé cela

Texte : Zakane