Antre des calices, le miel saccage les foules de l’âtre. Il ne tue pas, il fouille les silences absents, les grains du temps évanescent. Grès de charme belliqueux, décollement, frottement. Descendre vers la pente imberbe jusqu’aux piqûres chevaleresques et la stèle idolâtre. Tant de silhouettes anéanties dans les ports de l’âme. Tant de rencontres éphémères dans le mouvement du désir. Tous ces corps formant l’édifice qui repoussera les lances du vagabond méandre.

Toi tu longes ma peau, ce jardin falsifié. Tu sauves les écueils de la pierre solitaire. Affranchis les étangs silencieux. Pourtant d’interstices en vent de cathédrale, tu échoues la spectaculaire missive, personne ne m’arrêtera le temps fluide.

Texte : Arnaud Rivière Kéraval