
Cartographie. Voici un terme qui renvoie à une réalité précise, mathématique, rationnelle. Mais pour mieux connaître, voir, et se repérer.
À travers ce premier volet ainsi nommé, Charles-Éric Charrier semble donner des clefs de compréhension de son univers visuel. Ici les traces succèdent aux corps en équilibre instable. Un équilibre gracieux et dangereux. Comme un dialogue entre l’abstraction pure et la figuration. Ou un point de rencontre.
Cet «au-revoir à l’humanité seulement animale » ouvre d’autres horizons. Un saut dans le vide, dans une dimension strictement intuitive. Reste le paysage intérieur sous la forme de ces empreintes. Autant de mystères et d’introspection. Ce qui reste peut-être du passage de ces figures qui semblent prises dans une chorégraphie dramatique et belle. Charles-Éric Charrier organise ici la rencontre entre deux mondes, le visible et l’invisible. Les êtres de chair et d’os, forcément éphémères, et leur souvenir. Impalpable. Au plus près malgré tout d’une illusion d’éternité.
Cartographie – Charles-Eric Charrier – Editions QazaQ – ISBN : 978-2-492483-35-6