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Teruel-2 Blog

Il n’y avait pas qu’une seule  bataille de Teruel, il y en a eu plusieurs, se déroulant entre le 15 décembre 1937 et le 22 février 1938. Il n’y avait pas une chute de la ville, mais plusieurs.

La bataille autour de cette ville aragonaise, pendant un hiver très rude, fut l’un des tournants décisifs de la Guerre Civile d’Espagne.

Je vous invite, en préparation pour votre tour virtuel  des photos – prises,  je pense,  par le journaliste lettonien  Timuszko , compagnon d’aventures de Terborgh -, à lire en entier l’excellent article sur Wikipédia : La bataille de Teruel. Cela vous mettra dans l’ambiance.

Avec la publication de ces photos, je ne prends pas position, je ne veux qu’illustrer la tragédie humaine que fut la guerre fratricide d’Espagne, modèle pour les profondes divergences politiques en Europe qui menèrent à la Seconde guerre mondiale.

Je veux laisser parler les photos elles-mêmes.

Pour des raisons inconnues, les vingt-six négatifs étaient coupés de différents rouleaux de film 35 mm, donc il était impossible de les ranger par ordre chronologique précis.

Ainsi, j’ai décidé de les regrouper selon la nature des impressions que ces photos ont produites sur moi et de les publier dans les cinq billets suivants, sans, ou avec très peu, de commentaires.

  • Les troupes franquistes se préparent pour l’attaque finale (7 photos) ;
  • L’entrée des troupes nationalistes, février 1938 (6 photos) ;
  • Les morts (3 photos) ;
  • Les vivants (5 photos) ;
  • Les ruines (5 photos).

Le détail d’une des photos, ci-dessous,  m’a le plus choqué. Cette image continue de me poursuivre depuis le moment que mon scanner 35 mm me la révéla, il y a dix ans. La photo entière suivra demain.

Teruel -4

Voyons-nous une fille morte, dans le froid glacial qui régnait  ? Où une poupée à grandeur nature d’une fille de quelques six ans ? Pourquoi une armée entraînerait-elle une poupée? Une mascotte ? Et, qu’est-ce que font les deux soldats ?

Texte: Jan Doets , qui a retrouvé les 26 négatifs, par hasard, dans une enveloppe du Bar Basque à Saint-Jean-de-Luz, cachant un coin d’une autre enveloppe, sans inscription aucune,  autre qu’un cachet de la censure franquiste, parmi de la paperasse pas archivée de F.C. Terborgh. Une étude minutieuse des détails me convainquait que les photos furent prises pendant la bataille de Teruel. Tous les droits sont réservés.