
Quand tout est fini
Il ne reste que l’écume
De vaguelettes en cercles
Excentriques.
Quand tout s’achève
Que reste-t-il ?
Un visage, une mèche
Une ombre, une esquisse
Sourire
Timbre
Oscillation
Une voix
Cassante
Vive
Ondoyée.
Drapé caressé par le vent
Mouvement.
Le geste démentait avec autorité
Violence même
L’état d’invalidité qui l’affectait
La fragilité qu’elle avait fait sienne.
Texte/Illustration : Jean-Claude Bourdet