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Photo-Cosaques

Sirens

Dans leurs actes,
cette façon de tenir
face aux tourments,
toile de fond toujours
d’à peu près tout.
Je vois l’irruption…
C’est tout mon
temps qui s’écoule
comme du sang.
Transfuge d’un lieu
épuré, et pour cause.
L’irruption d’un Dieu
destructeur, au milieu
d’un parcours, le seul
à pouvoir s’abattre sur
nos angoisses, senteurs
miraculeuses rappelant
la présence, ton ciel
maritime. Rendu à
sa grâce littorale, alors
que les voies envahies,
sinon usées de la ville
s’enchaînent à mon
cou. Et de toutes
parts m’intiment
de les suivre. Vers
d’autres essences…

Transmission

Alors que l’on
supprime de son
fil – comme pour
se débarrasser
sans le dire –
une vague
semble emporter
le calme intérieur.
Lequel n’est jamais
vraiment, à l’image
d’une rue…Alors que
que  ça pénètre dans
une veine – que l’on
sait très belle – une
dernière envie
affleure enfin.
Respirant douce-
ment sans rien
laisser paraître.
Perdu dans les
G, les ondes.
Maintenu en
vie par un lien
sans fil, au milieu
du crâne, comme
d’une route.
Dans la seconde
transmise, caresses
intimes…

 

Photo2-Cosaques

Sunblock

Avec à la suite, les
recours inondés
de lumière. Ta
jeunesse pathologique,
devenue de l’énergie
prescrite, un truc
brisé, tiré par une
ville incorrecte.
Aux limites inondées
de lumière, dont on
ne sait que faire.
A part s’y perdre,
à la suite de trop
nombreux rites,
nourris de choses
synthétiques.
D’objets stridents,
causés par la
mort et la techno-
logie. A laquelle on
s’accroche. Un peu
plus, en silhouette
sur le sol…

 

Texte et photos : Yan Kouton