Étiquettes

one-shot-1

Les gants de laine par la fenêtre
le type éructe des insanités
psalmodie son diable
les gants de laine restés sur le siège
les trois autres places disponibles
à côté sont restées vides
en dépit de la foule.
Il sentait mauvais. Agressif
à réciter des insultes.
Il les récupère
avant que le métro ne parte.
Juste à temps.
Sur le quai ramassés.
Enculé qu’il a dit, sale enculé,
à celui qui s’est dévoué
pour les lui rendre.
Par le mince espace
d’une fenêtre entrouverte.
Putain…Putain…Ca résonne,
longtemps sur le quai.
Puis le métro s’engouffre dans le noir.
Ce bruit du diable…Tout qui tremble.
Et ta main, ta main sur la jambe,
ce réflexe toujours de la masser.
Ça ne change rien.

Aux immondices, tu as répondu quoi ? Tu as répondu comment ? As-tu seulement pris la mesure ? Ton bras endolori…Ton bras pipeline…Fournisseur de tes démons. A ce jour, on peut le dire…Non. Non, tu n’as pris la mesure de rien. Tu vois s’éloigner le cave, avec ses gants, son ultime source de chaleur. De réconfort.  Et toi, tu vas te plier à ce rituel un peu abject, un peu vil. En périphérie. Rive éloignée du rutilant, du karcherisé. Détails arrachés aux ombres comme toi. Tes doux rêves pop-modernes. Devenus au fil du temps un cauchemar. Heavy-destroy. Même pas glam. Même plus sexy. Juste dégueulasse. Pas comme la cloche avinée, mais t’es pas beau à voir.

Traînant jambe morte et remords. Intimes dans cette ville implosée, qui  déborde de tous côtés. Par tous ses points cardinaux. Menaçante et fascinante. Impossible à quitter. Ça… Tu le sais. Tu le sais qu’elle t’a bien enculé. Et digéré. Sable mouvant urbain, dans lequel tu n’as cessé de t’enfoncer depuis cette aurore. Cette aurore du lendemain. Le jour d’après. Celui du souffle coupé. Insuffisant pour l’embrasser, la parcourir de part en part. La combler. Remplir ses vides de ta présence. Ses orifices par ton membre.

Te reviennent alors les phrases d’un père, le tien, griffonnées sur la première page d’un carnet. Velléités de devenir romancier, remords, suicide… Tout ça mélangé.

As-tu jamais vu un autre horizon ? Entendu d’autres voix que celles des salles importunes. Une musique merdique en résidu sonore…D’ailleurs tu n’es qu’une prise dans la chaleur estivale-paradis. Des touristes tu as fait le guide. Et serveur et puis guide à nouveau. Ton fils : le prolongement de tes fibres. À ce qu’on raconte petite musique de plus en plus confuse comme si la filiation était une assurance. Encore une délibération un sujet de revendication au milieu des conserveries transformées en musées. Le père le guide le tout-puissant. Tellement fort que tu traînes l’histoire de toute une lignée. Descendance famille postérité. Les belles allégations l’aveu d’un rapport impossible mon fils. Je ne suis qu’une question inquiète et  certainement pas un guide, à part pour les touristes gens de passage. Ils ne veulent voir que les murs, les machines et repartir avec des souvenirs. Je ne leur en veux pas Je suis comme eux. Comme eux Je ne m’attarde pas sur les détails. Trop de décomptes. Pourquoi je n’ai pas agi de cette façon à ce moment-là ? Pourquoi j’ai accepté de m’exposer aux alcaloïdes ? Pourquoi je t’ai laissé m’accompagner dans mes oeuvres ? Nos voyages tragiques qui tintent comme le fléau, une lourde batterie, un sacerdoce. L’oratoire de notre relation père-fils. Tu m’as suivi. Je t’ai accueilli à ma façon. Nous n’aurions pas dû croire à leur Catéchisme et jamais se rencontrer.

Invariablement tu termines cet énième relecture mentale par un “like a father…Despite everything”… Invariablement ton envie de chialer est si forte que tu te colles une paire de lunettes de soleil sur le nez. Regard barré. Et cette distance, tout en noir, que tu mets entre le monde extérieur et toi te sauve un instant. Le métro te conduit à toute blinde vers ta destination finale, dans un bruit assourdissant. Cette distance ressemble trait pour trait à celle qu’il mettait entre lui et tout le reste. Tu avais même tenté de reprendre le flambeau de l’ambition paternelle. Ça donnait quelque chose dans le genre… Des textes écrits avec du sang, littéralement. Le tien, le sien…

Saloperies et toutes ces intempéries qui se déclinent comme des claques. Prends-ça et marche sur les Dubliners. Un recueil de nouvelles indépassable. Une ombre écrasante qui peut rendre fou comme le vent d’octobre à…Toute l’année en fait ça décoiffe. Même les nuages n’y résistent pas. Eux qui s’effacent aussi vite qu’ils pourrissent l’horizon et laissent alors quelque chose qui ressemble à l’Origine. Assez proche de la Providence, en fait un miracle. Drink again drink again…Les mots tombent sur le sol et sur les épaules…I’m sorry I’m sorry semble murmurer le spectre sur le trottoir désolé Des heures à attendre qu’il se…Qu’il apparaisse en fait un battement de vie plus intense, des contacts puissants. Perchés sur des illusions : la vie en grand. Avec une sortie décente où pour une fois on se sentirait libres. La vue du pont de l’Harteloire construit en dépit des contraintes. Isolé et fier de l’être. Dominateur et léger comme une chanson de Luke Haines. Un assaut de fierté à tous nos principes coulés dans la masse. cette exception qui nous transforme en fait en demeurés. Le spectre danse et jette de la poudre bleue autour de lui, un bleu mourant. Pas besoin d’explication, ça on le devine déjà. C’est toujours pareil. Invariable et indépassable, un beau bleu de ciel. Une oeuvre qu’on atteindra jamais…

Don’t trust the rain

Don’t trust the stars

Don’t trust the sky…

Ça donnait quelque chose comme ça. Des bribes de ses souvenirs à lui, que tu tentais de mettre en forme, d’arracher à sa vie pour les greffer à la tienne. Mais ça ne pouvait pas marcher. Ça ne marche pas ainsi. “Une oeuvre qu’on atteindra jamais”… Voilà, tout est dit. On ne court pas après le vide. C’est lui qui vous rattrape. Entre le vent de la cité du Ponant, et ces rames qui caracolent d’un point à un autre, qui sillonnent la mégapole comme elles la saigneraient, quelle différence ? C’est affaire d’impuissance, de malédiction que l’on se refuse à rompre. C’est affaire de déplacements sans fin et sans but. C’est affaire de transmissions et de jonctions bien trop prévisibles et pourtant…

Et pourtant, tu ne les vois jamais venir. Là, tu as rendez-vous avec l’enfer, même pas avec toi même. Avec ton ombre. Ton ascendance ratée. Guide l’été, chômeur l’hiver. Tu avais écrit ce texte, ébauche de nouvelle, “Fight A Duel”… Pensant mener ce combat, pensant mener la mère des batailles…

Faire une place à la douleur. Je l’accueille en plein nord. Lui offre un verre et plus encore. Nous buvons comme deux vieux potes. Sauf qu’elle veut m’abattre. La chienne dans un duel. Mais je fais comme si j’entends les vagues de la côte Due north qui montent. Et submergent la vitalité Be ready to drop. T’es K.-O. mon pote. A nouveau, une fois encore. Mes bagues en argent attrapent des rayons trop violents. Je suis étendu dans l’herbe d’un jardin. Peut-être le Kennedy. Celui des cascades et des chiens. Des punks et des junkies. Mythologies qui ricochent sur l’eau et viennent à échéance échoir, capital et intérêts compris. Des poignées de feuilles rousses et brunes valsent et retournent à la source. Moi je préfère la veuve courant, les volts et la volte-face. Des skaters slaloment, au signal ils ne tiennent plus debout et s’abandonnent au ciel perçant les immeubles. Du fer à macler dans le ciel. Je brasse du verre je brasse de la fusion beat the ache, round the corner. j’embrasse les duels…

Comme le père, like a father, tu as raté le coche…Despite everything. Mais pas la paternité. Que tu portes à présent, toi aussi, comme une croix. Si lourde qu’elle t’empêche de filer droit. Qu’elle te pousse à la périphérie. Faubourgs, banlieues de plus en plus loin de ton centre. De plus en plus loin de ton adresse d’origine. Celle que tu aurais dû…

Au lieu de cette impasse. Cette vie en miettes, sur papier. Puis projetée dans une seringue. Dès l’instant c’était figé… Dès lors que tes mains se furent posées sur … Dès lors que tu abdiquas face au passé. Face à cette course d’obstacles insurmontables. Dès lors que la figure du père se fut posée sur la tienne, comme un masque maudit.

Dans un carton rafistolé avec du scotch noir qui lui aussi se décolle laissant des lettres s’échapper. Les échanges intimes d’une autre époque qui bouge encore. Un pied dans la…Un autre ici. Une rencontre qui se lit comme une carte : des lieux des places des restaurants des galeries. Et puis cette écriture affolante. Tenue droite à l’encre. Merde : je distingue ma mort. Je plonge dans le carton et c’est comme un apprentissage de la trace. Il voulait faire ce que je fais. Dans une lettre Il le dit clairement. Je pense à cette coïncidence : quel prix je paye pour cela.  La stéréo crache iLiKETRAiNS. La bouteille de bière a perdu de sa fraîcheur et j’ai comme une mission à accomplir : que le contenu de ce carton garde sa poésie Intacte. Qu’elle soit même sublimée c’est tout ce que J’ai. Une noblesse à rendre. Ces noms inconnus pour la plupart, ces régions jamais visitées, des pays évoqués. Que voit-on au fond d’un océan de lettres ? THE ACCiDENT et STAiNLESS STEEL…Mon visage s’est durci, comme s’il avait voulu fondre un jour sans profondeur. Un empire frappé d’amnésie. Au détour d’une phrase la prison apparaît. Elle vient de s’ouvrir à nouveau. La dimension d’un box une alcôve un condensé. Parmi les autres débris qui font un bloc. Une vie dans un carton. Un héritage qui se mérite. Une nouvelle bière…

Tu files vers ton destin tracé par une ligne. Laissant derrière toi le fils, le livrant sans doute aux appétits des prédateurs, ceux-là même qui te tiennent par les couilles. Ton fils qui, à son tour, découvrira ta tentative. Celle d’écrire, qui au fond est si proche d’une autre volonté. Tu ne comptes plus les souvenirs comme des tâches, empoissonnant ta conscience, aussi sûrement que l’héroïne ton corps.

Quand la porte se referma tu as senti un filet d’air froid. Juste à la base de sa nuque. Un jour qui pesait lourd. Le poids d’une dégradation orageuse. Un ciel bas et dangereusement illuminé. Ce qu’il avait vu lui donnait envie de cogner. Une envie de vengeance. Les pauvres entre eux sont des enflures. Tu as tourné et retourné cette phrase dans ton crâne.

Quoi ? Qu’est-ce que tu croyais exactement ? Tu t’attendais à quoi au juste ? A de la solidarité ? A de la compassion ? Ou bien ? Témoin et acteur de leur décrépitude morale. Ils ne savent plus être humains. Ils ne reconnaissent plus leurs frères, vendent leurs nouveau-nés, mangent leurs propres chairs. Ce qu’il perçut lui donna aussitôt l’envie de les tuer tous un par un. Celui qui s’était vautré à poil après avoir exhibé son sexe partout. Un tatouage de la Vierge Marie. Sur le dos une image sainte. Sur la peau d’une épave. Qu’espérait-il de la Vierge ? Et celui qui, son fils dans les bras, cherchait de quoi s’éclater, se répandait en insultes. Le venin des pauvres “je vais le passer par le vide-ordures ce petit enfoiré !”

Des haut-le-coeur dans la rue. Les affiches publicitaires. Un assemblage de Spoerri. Ce clou fiché dans un crâne. Un cache comme une muselière. Les échos célestes de la misère.

Alors que chacun se conforte encore dans le rêve d’un pays parfait : un peuple qui sombre.

Ta main sur la jambe, toujours. Comme si cela pouvait la soulager. A chaque secousse tu souffres. A chaque secousse tu pourrais hurler. Mais tu ne dis rien, n’en fais rien. Tu laisses filer. Tu laisses s’échapper le mouvement, le prends sur toi. Et fais corps avec le mal. Avec le métal chauffé à blanc par la vitesse et la foule.

A force tout se mélange. Souvenirs et présent. Douleur et bruits. Dégoût de cette destination puis l’envie d’arriver si vite. La seule qui te motive encore. Et toutes ces réminiscences qui affluent en désordre serré. Parvenue à La Fourche, c’est l’image de ton ancienne compagne qui te submerge…

Toute la splendeur de sa ville. Qu’elle nommait  “ma ville grise”.  Mais elle n’en croyait pas un mot. Elle le disait parce que c’est une coutume et aussi pour ne pas la regretter trop. Vieille ruse des gens qui s’en vont bientôt. C’est tellement plus facile de haïr ce qu’on a aimé à la folie tellement plus facile…S’emparer de sa vie avec une aisance indécente et la démolir Avec une peine immense entendre un “minable !”. Voir flou quelques minutes. Dans le flou le boulevard de l’Europe. Il était encombré, toutes les voies prises d’assaut. C’est tellement plus facile de haïr ce qu’on a aimé à la folie tellement plus facile… Se mettre à l’amertume parce que nager n’est plus qu’un beau souvenir. Tu nageais si bien. Tu nageais si loin. Les dés ont roulé. Mauvais chiffres. Un si beau souvenir qu’il te fait presque frémir, regretter que la mer existe. C’est tellement plus facile de haïr ce qu’on a aimé à la folie tellement plus facile… Lorsqu’il l’a prise par le col de sa veste en jean…La douceur de sa poitrine près de son torse, il a failli céder. Et rester à ses côtés. Comprendre que ce “minable” n’était qu’un appel au secours. Mais un sursaut un recul et le rejet. “Je ne suis pas comme ça sale…”. Alors qu’il pense encore à cette soirée…Dans ses pensées, elle toujours. C’est tellement plus facile de haïr ce qu’on a aimé à la folie, tellement plus facile.

On n’a plus l’énergie d’aimer ou de comprendre. On s’attache moins souvent. La sobriété des sentiments. Recueillis en soi dans une paix insidieuse. “Je n’aime plus ”. L’’idée de s’en remettre à la mère de ton fils…Une provocation à la vie. Elle bat sans toi. Se dilapide lamentablement. C’est tellement plus facile de haïr ce qu’on a aimé à la folie tellement plus facile.

Station après station, se dessine ainsi ton existence. Ça ne change rien. De vouloir la remettre sur des rails. A part celles qui te conduisent à ton meilleur ami. Celui qui répond toujours à tous les messages, qui est toujours à l’heure. Celui qui t’ouvre toujours sa porte. N’importe quand, n’importe quelle heure. Porte de Saint-Ouen, Garibaldi, Mairie de Saint-Ouen, Carrefour Pleyel…Tu dévales les arrêts, les souterrains, les visages rayonnants ou ternes. Plus souvent gris à mesure que s’approche le désastre. Ce rapport quasi familial instauré avec ton…Le mot t’écorche. Le mot te fait quand même horreur. Seul face à toi même, tu ne le prononces jamais. Il est pourtant inscrit dans les murs que tu vas traverser. Dans les travées séparant les couloirs, immeubles, habitants. Il suinte de partout. Méta-monde, méta-ville. Et des ombres qui s’esquintent à mettre de la chair. Qui s’esquitent tout court.

Tu les rejoins, tu les rejoins…Whatever Happened To My Rock’nRoll dans les oreilles. Puis Odd Future…Oldie… Puis la promesse d’un horizon artificiel.

Sur une jambe tu entrevois l’antichambre, le purgatoire. Quatre murs et la chambre. La pluie artificielle passe sous les plinthes. Elle glisse sur le parquet. Des rideaux de pluie. Ils se referment sur l’extérieur et tombent finalement avec ce qu’il faut de dureté. Sur des notes et les balcons. Un bruit d’aluminium mitraillé. Ils brûlent littéralement. Dans la main un peu de cette eau comme un pansement liquide sur une plaie ouverte. Un vêtement trempé qui colle à la peau. On désire s’en défaire mais c’est impossible. Impossible de l’enlever. On le porte comme une plaie. A la première averse on se précipite sans rien maîtriser. Un jour on le regrettera. Cette absence d’à-propos. Tu vis dans les notes et la musique. Tu t’en asperges comme d’un parfum. Une Eau de Cologne que l’on boirait : les prisonniers le font. Ils font pourrir des fruits pour s’enivrer rapidement. Après le temps fait son oeuvre. Il assèche les étoffes. Un putain de désert : hé ! Le purgatoire c’est ici. Dans l’entre tu bascules toujours. Toujours une obsession. Cette pluie manque de naturel. Une démarche incertaine.

Canne à la main, tu arpentes les couloirs souterrains, canne à la main tu te rends coupable de ta propre disparition. Tu te rends coupable de sa propre disparition. Matin d’hiver, où il s’effondra. Ruptures d’à peu près tout. De là, la peine a coulé, de là tu as foncé dans le décor. De là tu as cru pouvoir. De là tu as cru dérouler une vie à l’envers. Mais elle t’a roulé dessus.

Tu aimerais visiter un bâtiment muet. Dans lequel pourrait se déployer une collection de nuages. Des nuages massifs fanés ou argile. Un bâtiment aux parois céladon, permettant les évasions invisibles. Dans la grandeur de l’automne. Le timbre rauque de Kristin Hersh. Un lieu chrysocale en état d’urgence. Contre la pression indigente, plus forte que jamais sur les épaules de l’attention. Comme un caisson hyperbare. Le mal pour le mal : tuer les surplus. S’en priver, s’en priver de la profusion. Introuvable en chair et en os. Et aller à toute biture dans le bâtiment.

Le type main sur la crosse, posté à l’entrée, n’est pas ce que vous croyez. Il ne supprime que de sales vagues à l’âme, à l’humeur noire. Que voulez-vous y’a des jours où le chagrin passe la digue. Tout dans la gueule : plus d’entraves. A l’excès plus de brise-lames. La gueule dans le compromis…Alors tu construis à l’instant un espace transitoire comme tu peux. Avec des passagers déphasés. Engloutis pareils à ces mondes assassins. Morts de leurs propres injures tatouées sur des toiles. Des nuages vert-gris attachés comme des papillons noirs aux parois. Rabattues d’un souffle vital qui te provoque : Shitface !

Depuis la plainte s’est tue –
Le vent…Ce vent ne souffle
Plus – et l’attachement obligé
A disparu…Une sorte de suicide
En fait – ça fait penser à quelque
Chose de volontaire…Merde…A
Quelque chose d’inspiré – une
Mise en abîme…Un aveu d’échec
Et tout le toutim…Dans l’absolu
J’aurais dû m’en…Mais tout est
Relation difficile…Plie résiste et
Casse – c’est une question inutile…
Ou d’addiction – de mains qui
Tremblent…Ce genre – et de froid
Aussi – à l’intérieur – de chute à la
Fin d’une année – sur une flamme
De rires et d’enfer – parce que c’est
Obligatoire – comme le pinard…
Qu’en fait c’est encore triste à
Mourir – et qu’à présent je tremble
A mon tour…Et j’attends je compte
Les minutes qui séparent…Territoire
Ironique balayé dépressions – stop
Brooding about what he said…Plus
Facile à dire qu’à…Comme tenir
Debout face aux bourrasques –

Ainsi soient-ils

ne-shot-2

Texte et photos : Yan Kouton
Les photos sont agrandissables par cliquer