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Yan Kouton

Sur l’auteur

C’est par le roman que j’ai commencé mon parcours littéraire. Le premier, « Le Passeur », fut publié aux éditions Zinedi en 2005. Puis deux autres, « Les Oiseaux de Proie » et « Les Effondrements Souterrains », avec cet éditeur en 2007 et 2011. Un 4ème, « Hostia », a été publié en 2015 par La Matière Noire. Roman hybride, il se déclinait en version classique et papier et en version numérique augmentée. Avec « Hostia » j’entamais un processus de destruction narrative et de recherche.

Parallèlement à l’écriture de romans, j’ai commencé à écrire de la poésie, à créer des blogs littéraires, partie intégrante de ma démarche. Blogs enrichis de photos ou de vidéos. Ces poèmes sont peu à peu sortis de l’univers clos de mes sites et ont été publiés dans des revues (la Revue des Ressources qui accueilla d’ailleurs  des fragments de « Hostia », le Zaporogue, Le Cafard Hérétique, Ce Qui Reste, Les Cosaques des Frontières). Aux éditions Les Occultés ont été publiés une série de textes accompagnant des photos de Soly Sombra, « Les Mots sur L’émoi », en 2016-2017. En 2017 toujours, publication d’un poème dans le livre d’art du peintre André Jolivet, « Le Monde des Villes – Brest », aux Editions Voltije.

J’ai aussi exploré l’écriture de nouvelles, accueillies par la revue Short Stories, Le Cafard Hérétique et Les Cosaques…

Enfin, je poursuis un travail de parolier avec le musicien Gu’s Musics. Pour lequel j’ai l’honneur d’écrire des textes. Deux albums à ce jour, Aquaplaning et Happening (sortie avril 2017). Je collabore également avec les groupes Dolly Matic,  East, et la chanteuse Clarys (un texte de chanson à venir).

https://sites.google.com/site/yankouton
http://yankouton.wixsite.com/kouton

Yan Kouton est né en 1971. Juriste de formation, après avoir longtemps vécu à Brest, il est désormais installé en région parisienne.

Sur le livre

Je suis particulièrement fier de voir Artamor  naitre ainsi chez Les Cosaques, après tant de doutes et d’erreurs. Le texte était à l’origine la suite d’Hostia. Avec tous ces liens hypertextes et intimes qu’il a fallu débrancher un à un. Un peu comme lorsque l’on sépare des siamois. L’opération a été dure et violente et m’a conduit près de la folie textuelle. A présent les deux textes sont autonomes l’un de l’autre.

J’ai conscience qu’Artamor est un livre difficile. Il représente pour moi ce « point Celan », c’est-à-dire cette impossibilité à un moment donné d’écrire une « histoire ». Frappé par je-ne-sais quel désespoir que je soigne ainsi. Ecrire, non un récit structuré et balisé, mais une expérience. Une réflexion pour survivre en dépit de l’échec du langage et de l’histoire à dire totalement l’existence et sa désolation.

Artamor est donc cet homme qui tue comme il pourrait créer une œuvre d’art. Pour signifier le naufrage de l’art…L’art à mort…Qui n’empêche pas le pire de subvenir. Mais pourtant…Art et amor…Le geste créatif demeure sans doute l’ultime espoir, la tentative la plus aboutie de rester parmi les hommes. Et l’expression humaine par excellence.

Yan Kouton
Téléchargement du livre (gratuit)  : Cliquer sur : Artamor . Vous verrez que le livre s’ouvre sur le web, attendez quelques minutes (le livre a 78 pages, ça dure quelques instants), puis en haut à droite cliquez sur ‘download’ (ou ‘télécharger’) et le document PDF volera vers votre écran.