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Archives de Catégorie: Corinne Le Lepvrier

Je devais m’y attendre ou quelque chose d’approchant – PARTIE #40 et #41

28 lundi Sep 2020

Posted by ykouton in Corinne Le Lepvrier

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PARTIE # 40 – fois –

– d’approchant ¿ –

Snorkelling :

1 Alignements de couleurs, additions de poissons, ces rochers de quels couleurs, cela fait PRESQUE peur. D’ailleurs couleur est-ce le mot ¿

On survole, on ne sait pas sous quelle planète en dedans/en dehors de quelque chose de très petit ou de très grand, alors quant à un soi-même ¿ Ça avance au gré des mouvements de l’eau dans l’eau de l’eau. Est-on à l’intérieur de quelque chose qui serait à l’intérieur d’un corps à nous, alors nager est-ce le mot ¿ On ne sait rien, si ce n’est d’un savoir qui respirerait, soufflerait, animerait ou/où il ne s’agit pas/en rien/plus de savoir mais d’autre chose et ce n’est pas une chose. Ça avance au gré des mouvements de l’eau dans l’eau de l’eau. Mes cheveux qui repassent revenant dans/sur mon visage sont aussi -si je veux- à mes yeux des poissons – si je veux rimer -. (oui on est bien d’accord je sais, cet amour-là c’est que d’emblée je te voulais).

2 Au fond parfois c’est une tempête de sable (dans le fond c’était la tempête de sable), pas d’âmes qui vivent c’est ce que l’on croit (pas d’âmes qui vivaient), on ne peut pas alors on ne se parle pas (on ne pouvait pas alors on ne se parlait pas), juste la tempête et le sable qui forment (formaient) à eux deux des petites dunes ou des montagnes, tu n’entends (n’entendais) pas le bruit de ta (ma) respiration, le son de ton (mon) cœur qui bat (battait) pourtant, juste un grand petit silence. Silence est-ce le mot ¿ On ne sait pas (je ne savais pas) au plus profond aussi profondément que la peau.

(Ca n’avançait pas au gré des mouvements, je ne sais rien à côté de toi tu me disais, je te savais menteur on est bien d’accord, la couleur des impossibilités on ne peut pas la dire, celle de la peur non plus)

3 Nos yeux woah lorsque de l’eau, que d’eau ¡ d’abord avant tout, toutes choses de l’eau et ensuite aussi,

et qu’ils ont regardé tant de poissons. Poissons est un échantillon des possibles, ce que la vie est capable de – nous- faire , d’inventer chacun. Parfois je les compte, – cela n’est pas mental je crois -, cela se passe se repasse, m’arrive comme avec les oiseaux – je ne rêve n’imagine pas souvent le mot toujours -. Tous autant qu’ils sont exactement chacun sans se gêner avec cette possibilité d’exister avec l’autre chacun avec lenteur. Sans se noyer – qui que ce soit- .

Un peu comme la graine peut-être suite à l’eau sait qu’elle est porteuse d’un arbre et d’oiseaux, deviendra arbre, porte un savoir de cette nature-là, ou quelque chose d’approchant. Ou alors demain.

Woah ce que l’eau est capable de faire au temps.

J27, Koh Samui Ban Lamai, 27/02/2020, de mes petites lunettes de piscine faite à ma vue, sans tuba no need, je tiens bien sans respirer régulièrement je remonte à la surface –

PARTIE #41 – fois –

– suite à toutes sortes d’alignements d’effondrements ¿ –

Quelque part – on peut toujours le dire – : on voudrait revenir en arrière, que l’humain s’en retourne être humain. Rétrogrades, déjà été, archaïques, has been, why not ¿ Redevenir des espèces d’hommes et de femmes vivants vivantes revivant dans des huttes à même le sol, des grottes à fleur de roches, dans les arbres dont nous venons. Ré-apprendre sédentaires ou nomades où une vie sur la terre de la vie fertile où des ruches refuges pour les abeilles mellifères, la restauration de toute sorte de nature de diverses matières manières biens communs. La sagesse ancestrale des peuples sauvages nous reviendrait, nous réparerions le vivant, tous les vivants. On serait de nouveau des/les tous premiers à tout commencer, on dira -d’une écriture première- que l’on fera autrement cette fois.

(Bien sûr je voudrais revivre l’origine, ce premier jour où/quand nous nous sommes trouvés croisés. Rétrograder ce premier jour où quand nous nous sommes trouvés croisés revivre une origine. Quand soudain nos yeux jeter sa cigarette se lever du trottoir sourires je vais pas te draguer nos mains d’accord I’m willing and able c’est l’amour à la plage et j’ai le cœur tout retourné I wonna love you sourires maintenant on partage tout no woman no cry).

L’amont des premiers jours y boire encore y verser. Remonter jusqu’où les premiers courants ¿ (le cri embouchant les vents de Sidi Kaouki, pourquoi ? Ces baisers qui précédaient nos lèvres). Retrouver la source et la montagne, la sensation de la source, la sensation de la montagne. Des premiers jours, leur destinée. (Tout comme revoir encore tes yeux qui souriaient dans mes yeux. Pour quoi ¿ Ces baisers qui prolongeaient nos lèvres.)

Et au delà au deçà encore remonter aux minutes qui ont précédé quand soudain, juste avant l’origine l’explosion, pour comprendre comment un tel commencement a pu se passer, (cette chose qui m’est arrivée), et qui quoi de l’espace a généré de la vie à partir du chaos. (À cette fin j’étais revenue vers toi sept fois en tout et pour tout, toute une éternité (j’avais compté).)

Bien sûr le premier homme et la première femme on voudrait sauf que l’on n’a pas été, que l’on ne sera pas les premiers ni les derniers à désirer être les provenances. (L’amour existait déjà). A désirer être les destinations. (Oui mon amour).

Sauf que cela ne sert à rien de retourner d’où l’on vient, sur les lieux des souvenirs, on ne les reconnaît pas à rétrograder, revenir sur ce qui fut n’est plus – c’est bien connu -. On ne s’y retrouve pas à faire exister encore n’est pas nouveau. Sauf que cela ne sert à rien d’imaginer visiter demain, ses maisons, pas même en rêves.

(On est comme deux enfants, PRESQUE tout de suite tu avais dit après I wonna love you sourires maintenant on partage tout no woman no cry, et puis une autre fois dans une foulée rapide tout de go tu avais continué comme ça on va mourir tous les deux toi comme moi).

Si ça se trouve tout s’arrêtera avant, même le passé.

Quelque part – ici je peux le dire – : voudrait-on (voulait-on toi, moi) et le reste de l’humain redevenir ¿

J28, Ko Samui Ban Lamai, 28/02/2020, – de mon téléphone par commodité –

Texte/Illustrations : Corinne Le Lepvrier

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Je devais m’y attendre ou quelque chose d’approchant – PARTIE #39

15 mardi Sep 2020

Posted by ykouton in Corinne Le Lepvrier

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PARTIE # 39 – fois –

– humeur et effets de vérité ¿ –

1 Il y a – il faudrait vérifier, me relire, compter – une vingtaine de jours de cela j’y repense d’un temps certain il me semble de PRESQUE lointaine mémoire maintenant : comme cela : Koh Phangan : Ile la plus grande des trois de ce côté-là du golfe de Thaïlande. Sirthanu, village branché, haut lieu des connected connecting people. En groupe, en famille, couple, deux copines ou copains – à deux c’est mieux -, peu de voyageurs solitaires, en grande majorité russes, allemands, italiens, français, moins de chinois on dit ici cette année. Partout on va et là on l’a déjà fait aussi. Discussions alignements de divers registres de paroles toutes personnellement connectées vont s’enchaîner, concernant le gecko par exemple, quelques données locales glanées essaimées de ci de là, l’exhaustivité de la planète, quelques expériences de mort imminente PRESQUE chacun. Drivers aux corps bien droits -alignés ¿- bronzés huilés de coco, en maillot, tricot ou short moulé moulant, la beauté des corps au minimum, ficelle pour les filles si et seulement si cul musclé, sac banane en cuir peau de bête -du Maroc il y a fort à parier- et petit haut crocheté à la main -par d’autres-, sandales allemandes oblige. Roots tribal style sur des scooters on fait le bruit de la nouvelle vie du monde qui vient entre connected connecting people. On se prend pour easy rider, revival mad max pour les plus harder. Ici on se sent puissant et fort heureux everywhere, mais pas la facilité, la liberté d’aller librement, c’est pas ça non c’est autre chose. Assurément on existe cela saute aux yeux jusqu’à s’entendre fort. On dit festifs les rassemblements dans le sud de l’île, intuitifs, à la grande plage on se rejoint, la tribu all night long, les lampions seront lâchés à perte de vue danser la vraie nature d’être vibrants et sains, expérience unique. Célébrer la nuit et les étoiles et la lune, le BBQ out of the box, le bar on the beach, le brunch, the sunset, le steak, les tribal shops opened, le tout, l’évènement est gratuit. Les souvenirs sont gratuits on the beach all night long. (De PRESQUE lointaine mémoire maintenant : c’est l’amour à la plage haou tchatchatcha et j’ai le cœur tout retourné, quand je dansais PRESQUE aussi belle que Niagara dans toutes petites chambres que je payais d’une manière ou d’une autre, souvenirs in the box.) Entre people des grandes puissances, l’expresso au prix d’un plat thaïlandais, plats vegan tofu, les energetic balls, le bracelet sept chakras en pierres naturelles non invasives respectueux de l’individu et de l’environnement pour presque tout dire objet eco-responsable, le racleur à langue en cuivre, l’attrape rêves au prix global local éthiquement équitable à tout point de vue durable. Mais c’est pas ça non c’est autre chose. Où chacun se sent en conscience plus consciente que les autres d’une pleine conscience d’elle-même élargie, augmentée. PRESQUE chacun doté d’atipysmes de toutes sortes. Non non pas la tendance c’est pas ça non mais mouvement humaniste évolutionniste. Chacun nos petits arrangements et discours sur nos petits arrangements avec ce que nous faisons là. Avec nos corps, jusque sur nos corps. Tatouages everywhere piercings la panoplie quoiqu’il soit tendance d’en avoir eu mais plus, avoir dépassé tout ça. Mais c’est pas ça non c’est autre chose. Les novices y vont pas à pas à la tige de bambou moins douloureux, on y reviendra en plusieurs fois peut-être même seul la prochaine fois. Ceux qui venaient autrefois hippies lorsqu’ici les choses étaient toutes autres, authentiquement on ne le leur fait pas, les couleurs des tatouages se sont délavées, souvent de grandes fleurs avec du rouge. Certains de ceux-là n’ont pas fait que passer, restés vivre ici donc là-bas. Plus ça va, plus ceux sont des lignes d’écritures dans une langue perdue oubliée ou morte (je reconnais le tamazigh parfois), aux autres tu leur expliqueras ton choix et le sens de tout ça parce qu’il y en a un, que tu n’inscris pas n’importe quoi sur ton corps, tu ne fais pas entrer n’importe quoi dans ton corps. – Et dans le corps des autres tes petits discours sur tes petits arrangements ¿ (Sur ton avant-bras ce tatouage mal fait dès le départ cela sautait aux yeux encre noire imprécise passée d’un visage de femme et sur le même bras cette ligne la vie est belle, mais je te sais menteur, mais j’ai rien à voir avec tout ça tu disais, mais ce n’était pas ça non c’était autre chose et quelqu’un d’autre.) Je ne passerais pas une seule nuit à Sirathanu, ne chercherais pas une chambre, repartirais empressée, mais sawatdee krap kha bonjour tout de même PRESQUE tout le monde. J’ai eu mal ce jour-là à l’idée de tatouages, mal au cœur d’une femme poursuivant seule – un sac à dos de dix kilos, un plus petit en bandoulière – loin de ses enfants, à l’idée d’écrire de la sorte quant aux autres. Oh solitude my sweetest choice, Purcell, mais c’est pas ça non plus c’est autre chose.

2 Le voyage : Où le lieu et le déplacement viennent chercher l’histoire. Où l’histoire vient interpeller le voyage lui-même. Vis à vis, récursivités et regards tout emmêlés. Pour cela/ainsi peut-être on part seule parfois c’est beaucoup. Déjà de quoi écouter, faire entendre, se répondre, ce qui saute aux yeux, confronter PRESQUE négocier, finir par s’en lasser, s’enlacer. Étreindre atténue un temps certain l’ontologique solitude. Oh le voyage de me reprendre dans mes bras ¿

J26, Koh Samui Ban Lamai, 26/02/2020 – sans réservations, sans tatouages –

Texte/Illustrations : Corinne Le Lepvrier

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Je devais m’y attendre ou quelque chose d’approchant – PARTIE #36 – #37 et #38

24 lundi Août 2020

Posted by ykouton in Corinne Le Lepvrier

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cor6

PARTIE #36 – fois –

Des choses commencent quand elles finissent, c’est toujours/souvent comme ça. En langue thai les mots qui expriment des sentiments commencent où finissent par chai, ce qui signifie le cœur.

chep chai, blessée par exemple

sau chai, triste, le cœur brisé par exemple

chai dan, impitoyable par exemple

et je suis heureuse que chai mai veuille dire n’est-ce pas.

J24, Koh Samui Ban Lamai, 24/02/2020 – de mon téléphone-

cor8

 

PARTIE #37 – fois –

– n’est-ce pas quelque chose d’approchant ¿ –

1 Je me souviens disons qu’au-delà je suis consciente de tout ce temps accordé là-bas où je vis restée éveillée une bonne partie de mes nuits.  Apprendre par cœur ce que l’on va oublier, et la plupart perdu aux matins – rêves d’îlots, mots et phrases, biais et extensions de toutes sortes -.

2 Toutes ces nuits ici sans m’en réveiller et ravie d’être revenue au matin, qu’il en soit ainsi encore tôt. Au fur et à mesure du soleil et des alignements des vagues, l’horizon n’est pas loin je suis tentée de dire nous sommes faits de matins où il ne se passe pas grand-chose, nous n’en savons rien de cet itinéraire qui se tient au cœur d’un silence dans nos mains.

3 Dès ce matin plus tout à fait au début de l’éveil mais juste un peu plus loin, mon désir impérieux par exemple de changer des histoires : ça ne finirait pas comme ça, se poursuivrait par exemple comme ça :

– la petite fille aux allumettes n’a certes plus qu’une allumette dans ses mains, elle n’est pas si frileuse que cela n’est-ce pas ¿

– la princesse aux petits pois aime les matelas durs

– (la petite sirène en retrouve sa voix que le prince ne l’ait pas reconnu), en retrouve son sexe en hauteur de ses jambes qu’elle n’a pas cède à la sorcière, (lui apprend à nager dans le futur), la sorcière s’autorise à pleurer et n’arrête pas de chanter tout le temps maintenant

– Blanche neige a vomi la pomme tendue, elle avait des aigreurs d’estomac ce jour-là

– Antigone redit oui dans son jardin tous les matins, elle ne meurt pas des hommes n’est-ce pas ¿

– la belle au bois dormant est réveillée, l’a toujours été dans son cercueil de verre, elle n’attend qu’elle – un baiser d’ailes pour une sonorité -, qu’elle s’attende à autre chose ou quelqu’un d’autre n’est que vue de l’esprit et histoire sans fin.

–

C’est ça.

4 A la relecture d’un ancien matin, interpellée, à savoir : qu’elle est la place/la part des hommes le matin ¿ où sont-ils au réveil suite à mes nuits ici et là-bas et toute la journée ¿ (que leur as-tu fait, qu’as-tu fait d’eux des hommes ¿ pour toujours ¿ dans l’esprit de mon cœur ¿)

J24, Koh Samui Ban Lamai, 24/02/2020 – de mon téléphone –

cor9

PARTIE # 38 – fois –

Sans entrer dans les détails je me dis me demande si : « je devais m’y attendre ou quelque chose d’approchant où ce pourrait être l’endroit » ne serait pas pour l’instant/l’heure le long titre de cet ensemble, cœur ouvert et brèche ouverte vers poursuivre n’est ce pas ¿

J24, Koh Samui Ban Lamai, 24/02/2020 – de mon téléphone –

 

Texte/Illustrations : Corinne Le Lepvrier

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Je devais m’y attendre ou quelque chose d’approchant – PARTIE #34 et #35

28 mardi Juil 2020

Posted by ykouton in Corinne Le Lepvrier

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c1

PARTIE# 34 – fois –

– narration de toute évidence ou quelque chose d’approchant – de près ¿ –

Ecrire :

– je devais m’y attendre là aussi à ce qu’une ligne petit alignement de noms de poissons et quelques indications de direction – en langue thai : j’adore. Le plaisir de trouver, recopier, restituer. Lire avant que de connaître expérimenter un/si peu de la réalité de l’étendue du monde, tout comme j’ai tant aimé enfant, prendre part à l’admiration/la circulation des mots du monde. Rien que pour la beauté des yeux : j’adore :

poissons clowns, cochers, trompettes, poissons papillons, poissons ballons, anges, demoiselles, poisson gribouille, poisson à marges jaunes, à poitrine rouge.- Je ne puis là aussi être exhaustive –

Et :

c’est loin d’ici ? glai thaorai ?

où ? thiina ?

d’où ? Chaak nai ?

n’est ce pas ? chai mai ?

pourquoi ? thammai ?

(Je t’adorais comme on ne devrait pas adorer d’autant si c’est un homme. Adorant, on n’est plus là. La vie de l’autre son équilibre, ses compromissions avec ses mensonges et ses beautés, ses vérités et laideurs, nécessités et choix et désirs requérant toute l’attention je crois. La vie de celui adoré se saisit de toute la compassion rédemptrice dont peut faire preuve celui qui adore, c’était moi, capturée même au-delà du réel. Je pourrais PRESQUE prononcer le mot foi, le mot toi, plusieurs fois les restituer.)

– Inutile de préciser que – oui bien sûr il y a ma foi absolue en l’enfance, en la vie aussi. (Je croyais que tu étais vivant, et on est comme deux enfants tu avais dis au début.) Toujours est-il que dans cette histoire que je – me – raconte, une partie de moi contenant de/à l’enfance et du vivant encore, encore a été tuée -et je pèse la circulation de mes mots-. Alors bien sûr que je me sens toute petite et que rien d’étonnant à ce que cela me mette en joie de recopier une ligne entière de noms de poissons -PRESQUE un collier cou-, une matière-manière de dire d’ici que je grandisse-. Et réitère demander la direction à prendre.- Je ne puis là aussi être exhaustive, davantage que les mots eux-mêmes, c’est que je touche leurs limites et les miennes, celles de l’autre. –

(Mais adoré, est-on là ¿ dis, étais-tu là ¿ m’étais-tu en quelque sorte aussi des mots ¿ je me/leur pose la question.)

hb

J22, Koh Tao Mae Haad Bay, 22/02/2020 – sans maintenant m’irriter des petites mouches qui veulent entrer dans mon nez lorsque j’inspire –

c3

 

PARTIE #35 – fois –

(m’est arrivé quelque chose ¿)

En un rien de temps la mer verte d’un bleu très clair avec beaucoup de blanc – je me plais à le dire comme cela – a découvert quelques rochers. Il y a des miroirs partout. Je me surprends à parler seule. Je dis qu’aujourd’hui je suis bien là,

puisque et pourtant

je viens de perdre une/ma première phrase. Et que bientôt je quitterai les bords – de mer -, que j’irai quelque part plus au centre – de l’île – où le plus souvent il y a davantage d’arbres et de hauteurs, moins d’hommes et de femmes. Où des oiseaux là aussi se ressembleront en un seul cri ou en un seul chant – ce sera selon, ma propre capacité à me             alignée ¿ -. Et que de quitter et d’aller et de me rassembler, j’en raconterai j’en rêve j’imagine l’histoire – en d’autres termes – qui m’est arrivée. Car il m’est arrivé quelque chose.

(T’aimer c’est qu’il me soit arrivé quelque chose, toi m’est arrivé/venu, le mot toi prononcé comme ça. Comme personne, nul autre, comme pas là, PRESQUE rien (je pourrais croire)

puisque et pourtant

m’arrive raconter mon histoire (n’est pas tout à fait et de moins en moins plus le temps passé à écrire mais encore un peu tout de même ce que j’en dis ici depuis le début (quand le début de quoi ¿)

En un rien de temps un autre commencement, une fiction peut-être bien il me semble ou (inclusif) quelque chose d’approchant (de prés) se préparent à se découvrir rochers, voudraient émerger du voyage. Et de la mer. Et de toi encore. Avec beaucoup de blanc (que cela me plaise encore de le dire comme cela).

Je viens par hasard de trouver cette phrase d’une femme, je ne sais/saurai pas qui : lorsque tu tomberas de mes hanches mille ans auront passés.)

J23, Ko Samui Ban Lamai, 23/02/2020 – sans maintenant écraser les toutes sortes d’insectes qui résident avec moi –

c2

Texte/Illustration : Corinne Le Lepvrier

 

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Je devais m’y attendre – PARTIE #32 et #33

20 lundi Juil 2020

Posted by ykouton in Corinne Le Lepvrier

≈ 1 Commentaire

co19

PARTIE#32 – fois –

– écritures en voyage sans le temps de la distance –

Soudain il pleut, vente fort, éclairs ouvrant la mer. Il va pleuvoir très fort et venter durant deux jours en continu – on avait prédit ici -, électricité et lumière par intermittence en dedans. Via la boue, les hauteurs commencent leur descente amalgamées de toutes sortes de choses se laissent aller vers la baie. Les feuilles à rouler le tabac se seront dans deux jours collées entre elles. La mer devient une autre couleur, les grands arbres banians un vacarme d’une autre nature. On ne peut plus se déplacer, marcher en dehors n’est pas envisageable, il faut attendre – on rassure ici -. Quelqu’un avait dit que les fonds au-dedans resteront perturbés d’ici que cela retombe, cela n’augurant pas une belle visibilité les jours suivants. Dans ce temps-là, du bungalow branlant, reprendre des douches, refumer mon petit vacarme intérieur ouvrant l’histoire à écrire, dormir longtemps, attendre que les choses passent et repassent. Je veux croire en la nuit noire capable de restructurer des hauteurs. Croire que rien ne dure trop longtemps. Ni en dehors ni en dedans. Plus de deux jours.

J20, Ko Tao Mae Haad Bay, 20/02/2020 – de mon bungalow –

co19.1

PARTIE 33 – fois –

– écritures en voyage sans le temps de la distance –

Après la tempête, les chiens sont revenus courir se taquiner. Je suis affamée de toutes ces heures restées sans manger, l’estomac sec et la langue sèche de toutes ces cigarettes fumées (ajoutées aux tiennes). En effet des choses se sont posées, laissées aller là, des possessions. Le temps. Juste devant entre le bungalow et la mer, une fillette cherche quelques choses, (les chiens aussi), elle ne sait pas quoi je crois parmi les petits débris venus de la tempête et du vacarme. Je la regarde regarde l’enfance comme elle est. (en vérité en secret devant toi je m’étais faite toute petite). Des hommes et des femmes transportent déplacent plus loin les gros morceaux puis balayent le sable, un certain périmètre autour d’eux le lieu qui est le leur. La mer reste agitée, oui je vais rester encore un nuit ici, je voudrais revoir la mer calmée dans cette baie, je voudrais revoir les motifs qui se retirent et reviennent me parler juste un peu (du temps de toi).

J21, Ko Tao Mae Haad Bay, 21/02/2020 – de mon bungalow –

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Textes/Illustrations : Corinne Le Lepvrier

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