il pleut fort dans tes gestes
sur les trottoirs aux alentours
tu crois encore aux nombres
il n’ y a rien mon ami
que tu puisses faire
il pleut fort dans tes gestes
tu attends minuit
dans les faubourgs du chagrin
comptant sur l’espoir
il n’y a rien mon ami
que tu puisses dire
il pleut fort dans tes gestes
tu traînes dans un champs de mines
et dans les allées de secours
il n’y a rien mon ami
que tu puisses vivre
1
2
3
…
tu iras en enfer
Texte : Pierre Vandel Joubert