il pleut fort dans tes gestes

sur les trottoirs aux alentours

tu crois encore aux nombres

comptant le désespoir

il n’ y a rien mon ami

que tu puisses faire

il pleut fort dans tes gestes

tu attends minuit

dans les faubourgs du chagrin

comptant sur l’espoir

il n’y a rien mon ami

que tu puisses dire

il pleut fort dans tes gestes

tu traînes dans un champs de mines

et dans les allées de secours

il n’y a rien mon ami

que tu puisses vivre

1

2

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tu iras en enfer

Texte : Pierre Vandel Joubert