La fatalité n’empêche pas l’homme de rêver, ni la petite fille qui se cache dans mon sein.
Au contraire, à situation rêvée, souvent impossible, grandes circonvolutions de l’esprit.
Fermer les yeux y aide grandement,
Respirer profondément,
Contracter les fessiers.
Le périnée me ramène au féminin, à l’évasion, à l’amour.
J’aime cet état qui n’appartient qu’à moi. Je m’isole pour mieux ressentir. Je finis toujours par constater que je suis dans l’envie d’harmonie, de plaisir, de mise en scène, créer de la surprise, de l’émotion, de l’abandon.
Oser dire que l’on aime
Et pourquoi on aime
Dans la chaîne qui nous relie à chaque être humain, nous en élisons toujours quelques-uns et au milieu d’eux, un, un seul, franchit une porte extrême où je ne suis plus qu’amour,
Au-delà d’être humaine,
Je me sens divine.
Ne pas s’y tromper, c’est une pensée supérieure à toute autre, qui me bouleverse et me dépasse. Aimer l’être humain, son âme, son devenir, vouloir être un guide, un havre, être dans la bienveillance en permanence, dépasse le rapport habituel.
Hier, je regardais le ciel foncé de la nuit, percé de mille lumières d’étoiles.
Petite,
Je me sentais si petite dans le respect de cette immensité vivante.
Je n’étais pas indispensable à l’harmonie de la vie, mais pour autant, une énergie considérable m’envahissait, elle me reliait aux étoiles, au bruissement du vent de la nuit dans le palmier qui me faisait face.
Dans un élan d’amour,
Je me sentais grande, si grande
Je me sentais aimante
Et j’ai remercié chaque manifestation de vie nocturne autour de moi, d’apporter autant de contentement à mon âme.

Ecrit à l’hôtel DINAROBIN au Morne – Sud de l’Ile Maurice
Pourquoi avais-je noté : Chapitre 3 ?

Texte/Illustration : Catherine Watine