que je voudrais, ce soir,
depuis ma rame de métro
écrire un haiku ambulance,
pour plaider ma défense
d’avoir suivi ma pente,
en remontant le courant dolent
de ce jour de mai nuageux,
achevé par le haussement d’épaules,
des repris de justesse.

La précipitation chagrine avertit
qu’il ne pleut pas qu’aux temps bibliques,
sauf erreur,
mais de quelle part ?

On annonce orageusement des sentiments dans l’air !

Texte : Fabien Sanchez