S’incline la mer
Se fait lisse de son départ ininterrompu
Colorie un iris
Inaccessible ciel
Se fond
L’autre face irradie
Ovale opale
Immobile le bateau d’un bleu jalousant la mer
Perpendiculaires des voiles
S’éloigne le vent
Le poing fermé
planté dans l’Egée acculée par le soleil
Aspire la lumière comme un point final lancé au ciel
De pierreries constelle
à perte de vue
Ruissellent les Fiancées amères
Fruit long
La steppe brûle encore clairsemée de maisons immaculées
L’habile noir crache leur âme inhabitée
cendrier insulaire
Et ces quelques feux vacillent encore
Le lac rouge charrie nos mythes sacrificiels
Les trois stèles des croyances
S’avenir
Apollon s’est évanoui dans le beat infini,
La ruine incendiaire
Regarde les rites dévolus
Volute des chimères
Sa lutte
Le miroir des déclinaisons
La Clairière de l’ombre infatigable
Sa course
Les éclaboussures claires des aubes brûlantes
Texte/Illustration : Dorothée Chapelain