
Ces yeux percent mon âme
Comme un couteau avec sa lame,
D’un seul coup elle divise
Mon esprit de ses contenus.
Elle soulève doucement ma peau
Presque tendrement,
Une fois terminé
Elle la depose comme un vieux collant.
De mon coeur finalement mis à nu
Elle ne fait qu’une bouchée,
Avec tout le reste
Elle déjeune, et contemple l’espèce.
Texte-Illustration : Peter O’Neill
Merci.
Le Ces yeux (et pas Ses) m’étonne un peu.
Merci pour votre lecture avisée…J’imagine que l’auteur a voulu écrire « ces yeux-là »…
Peut-être. Ce qui me faisait dire cela, c’était le « elle » du troisième vers qui, sans possessif au premier mot du premier vers, était suspendu dans le vide.
Mais le « ces » est bien possible.
Merci de votre réponse.
Merci à vous pour votre attention !