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Chang Chien 琦張 (708-765) après une carrière de mandarin sans grand succès, se retira pour lire et mener une existence d’ermite et finit sa vie au milieu des montagnes et lacs.
claire et profonde la rivière s’éloigne
l’endroit à l’écart seul un nuage solitaire
à la cime de la pinède la lune blanche
et ses rayons me guident dans l’obscur
vers un kiosque tout en chaume et fleurs
sa cour endormie de pivoines et mousses
dire adieu au monde tel est mon souhait
en compagnie des phénix et des grues
Texte : traduction de l’apatride
Photo : Pierre Chalard (archéologue et amis des oiseaux)
poème de sagesse. il faudrait pouvoir vivre dans la contemplation la fin de sa vie
C’est ce qu’on fait (?)
de gré ou de force
en cette dernière seconde
où la vie ralentie indéfiniment
(un peu ce rythme du poème que donne l’Apatride)
nous donne une éternité pour cette contemplation (ou horreur … c’est selon)