« On ne peut vivre qu’à Paris, l’endroit idéal pour rater sa vie ». CIORAN

De fenêtre en fenêtre

coulisse le vice

libre à qui

sera celle qui résiste

fureur carnassière

jeunesses à bout de flaque

Paris trop cher

abusé comme ses rues tutélaires

fondu au gris sur Haussman

dont les lourdes fumées

louvoient de-ci de-là

avec ce départ imprévu

à la pointe Nord d’un calendrier inversé

face aux mers en désertion

là où des pas trop timides

sont stoppés net

à la faveur d’un recueillement photogénique

flashbacks suspendus

Paris est déjà loin

sacrifiée aux forces telluriques

doux rêves de passagers en utopie.

Texte : Grégory Rateau

Illustration : Homme à la fenêtre, 1875 – Gustave Caillebotte