Des mitrailles bien tenaces
De mes entrailles fugaces,
Se gerbent par le langage.
Où l’errance est voyage.
La laideur et l’empathie
Exploitées par la morale ;
Démolies par l’apathie
Et le mouvement bancal.
Des visions de surface
D’une illusion vorace,
Trainants dans les parages ;
Laissent le goût du carnage.
Dire c’est être assujetti,
Par ses concepts et dédales
Des instincts sans répartie,
Et cette folie indéniable.
Texte : Clément Dugast Nocto