PARTIE #26 – fois –
– en cours en voyage reconnaître que j’y suis bien arrivée ¿ –
Si je fais le point je suis donc partie – à – écrire, je viens de réitérer/répéter je rêve j’imagine de me faire apparaître/disparaître, me donner un contour forme à l’invisible, m’intermedier, m’interpréter – prêter entre ce que je suis, m’inspirer profondément de me traduire dans la langue qui serait mienne PRESQUE la plus proche.
Si je fais le point, celui qui part – à – écrire n’est la plupart du temps pas là, ici ou encore là-bas.
Si partir est le lieu – déjà écrit – bien sûr il y a/aura des redites (redis moi que oui, que non, que tout. Redites-moi (tu me vouvoyais parfois du fait je rêve j’imagine de la difficulté des déclinaisons dans ma langue qui n’est pas la tienne native) tout l’ensemble quel que soit l’endroit où je vais/je suis. Redis-moi toi des adhésions, des adhérences, reviens moi).
(Si je poursuis je n’y étais et n’y serais probablement pas rendue. Tu étais le pays où l’on n’arrive jamais, le voyage où je m’en suis arrêtée au désir et au manque de ne m’avoir ni l’un ni l’autre reconnue lieu singulier, spécifique, unique).
De toutes façons et d’ailleurs, même étant arrivés nous sommes loin, où quelque chose d’approchant j’ai lu de Thierry Metz.
La plupart du temps les thaïlandais se donnent un nom de tendresse. (tu ne m’appelais jamais Corinne). Vous, donnez-moi un nom de tendresse svp avec un sourire please la plupart du temps.
J18, Koh Tao Ao Leuk, 18/02/2020 – de mon téléphone vers fb 2 jours puis j’effacerai –
PARTIE #27 – fois –
– en cours en voyage reconnaître que j’y suis bien ¿ –
1 (Oui puisque nous sommes dans le futur déjà puisque je suis ici c’est ça tu le donnes un jour à quelqu’un l’amour que tu m’as refusé. C’est comme ça que les choses se passent PRESQUE passent d’un lieu à un autre de l’un à l’autre voyagent. C’est là que va ce qui s’en va. Beau, c’est terriblement beau (et c’était bien et c’était bien chante classiquement la belle chanson). Puisque nous y sommes dans le futur déjà toutes les chansons PRESQUE c’est toi. C’était pas nous non je ne crois pas, ne pense pas, ne le sens pas bien, le redis, sinon je le saurais fort bien or je ne le sais pas du tout. Or j’ai pour habitude, solitude je crois de savoir, sinon j’ai mal sinon je m’en vais j’en suis désolée oui ¿
2 Arrive – heureusement – ce moment ou une femme vient vers moi, nous nous sourions, l’eau a côté nous avons bien vu elle et moi qu’elle est verte d’un bleu très clair avec beaucoup de blanc, je lui dis d’emblée merci dans sa langue shrab, elle dit en anglais vous êtes jolie vous avez l’air si heureuse, ce à quoi je réponds oh merci puis j’ai pleuré un peu ce matin vous savez, elle poursuit d’un pourquoi, et je lui réponds parce que je suis ici, elle ajoute quel âge avez-vous, je lui réponds de mon âge que j’ai trois enfants et un petit fils aussi je lui dis son prénom. Je ne lui dis pas que je sais être très heureuse et très malheureuse, que sinon, et que de l’une à l’autre c’est beau le futur où nous sommes comme ça. Je lui demande de me prendre en photo comme je voyage seule et n’aime pas les selfies svp avec un sourire please, je trouve la photo belle PRESQUE comme elle serait un nom de tendresse. Elle n’a pas dit-elle la femme non plus ce qu’elle sait être – Ça ce sont nos secrets en vérité on ne devrait pas se battre avec les mystères.
18, Koh Tao Ao Leuk, 18/02/2020 – de mon téléphone vers fb 2 jours puis j’effacerai
Texte/Illustrations : Corinne Le Lepvrier