O , Mon lent gage..
au dé
lancé des rayons
Une féerie à voilure
Exquise l’irréel
ta présence
L’ombre n’est plus la même
Les châteaux
Des palets d’or
Posés au hasard de l’étendue
S’éteignent doucement
Ils chantent leur chemin
s’élancent en raisons denses
Infime
Les jours qui nous séparent
Dans le lac la voûte s’illumine
S’éteint
S’éteint les points et ses rayons se rejoignent
Presque
Les minuscules
Points du jour
Elle attendait
En cercle la flèche posée au bord
En cercle par l’ombre
Colline de lumière s’enroule
Colline de lumière s’enroule
Sur mon doigt
Le Dé
L’ombre-portée,
n’oublie pas de chanter le retour du printemps
et les caprices de l’amour
Rejouer
Ombre-Porte aux Montsdélyres
Texte : Dorothée Chapelain
Illustration : Dorothée Chapelian – Mémoirée la plongée turquoise, même moirée survient – Techniques mixtes sur titre de transport 8×7,5cm/13×18 cm avec cadre
Dorothée Chapelain, plasticienne, psychologue clinicienne travaille à Saint-Denis et Paris.
J.J. P. a dit:
dense obscure clarté
Éric Tessier a dit:
Une petite pointe de “Complainte du roi de Thulé” dans la forme. Et quel language !
jcpinsac55 a dit:
L’ombre
en as t on une ?
Secrète et libre
En trace unique
Magicienne du verbe
Hasard