le vent sur tes lèvres
et toi tu l’aimais
ainsi va le lièvre
au cadavre
le temps sur tes rêves
et toi tu l’aimais
ainsi va la parole
à l’épave
le vent se lève
au matin des peurs
ainsi va le temps
sans entrave
l’arbre mort
l’arbre est mort
et toi tu l’aimais
Texte : Pierre Vandel Joubert