pointe au soleil les heures
d’avant
la douce brise s’empare
de la ville
surgit
du matin au soir
au son des mausolées
des corps ensablés d’été
réel ou de brume
le temps est un sel
aux amours défunts
qui nous engagent dans les murs d’or
chanson de la ville sonore
pointe ici et là
seuls jusqu’au matin
l’avenir
en sonorité d’éternité
Bari aux marches des vies
vient à nous
car pointe au soleil la vérité
des arbres mélangés
de peaux en peaux
l’apus va au vent
de paroles se marbre
et marque au bleu sans frontières
Texte : Pierre Vandel Joubert