
J’ai vu le frisson de plaisir des bambous sous l’ondée.
je l’ai senti aussi à l’intérieur de la maison de verre.
sur nos tapis nous pratiquions les trois diamants
et la voix de celle qui nous enseignait la pratique
coulait comme une ondée.
Les bambous m’ignoraient superbement.
leur beauté, verte et frissonnante, s’offrait à la pluie.
une pluie de printemps en hiver.
gouttes de silence.
rien de plus impermanent.
Plus tard, après la maison de verre, une pluie de mots
sur une enveloppe collée d’une grenouille multicolore
et de danseurs en noir et blanc : « Exister, définition »
« Ploum plouf » et d’autres mots turquoise
à l’intérieur de l’enveloppe une minuscule enveloppe
sur laquelle je ne dirai rien mais les jeunes bambous
comme un premier frisson
Texte : Christine Zottele
Illustration : Chong Yi (Musée Guimet)
Un climat
des odeurs parfums
un mouvement lent
et ses surprises
Très beau texte*
merci du partage.
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ess en tiel ! (sourire)²
oh, tu t’en souviens! (ne sais plus si on était à tu ou à vous)
j’ai pas commenté ton dernier texte mais il m’a plu!
Oui
bien sur
une époque plus douce
des proximités plus grandes
moins de gens sur la toile là par hasard
ou pour de mauvaise raison.
Merci pour le retour sur mon texte
tu écris encore quelque (autre) part ?