
Chanson de deuil et de guérison
Source l’écueil cérébral
Lâcher cet engin téléphonique
Regarder les dernières framboises
Ressentir…
Sentir ce froid et les rythmiques climatiques
Dé-lister les choses à faire
Et les choses importantes
Rire à la voix dans la tête
Sortie du dramaturge
Naître !
Deux boules de glace vanille
Amour des contrastes
Terre Mère Père…
Oú l’on se perd dans sa propre ville
L’âme baignée au-dessus du fleuve
Des larmes inconnues jusqu’ici et
Le Cœur chaud…
Parmi les dangers et la Violence
Divine, embrasser le corps avec !
! Ô Toi qui me tues
Tu es déjà Moi !
La surface de l’eau
La surface de l’air
Au creux de ma paume
Surface de ma peau
À peine effleurée
Qui est seul ?
Ne susurre pas trop
Affirme ! Cet inconnu…
Mal appris, attrapé
En dépit du bon sens. Des pointillés deviennent des traits d’union. Younion !
Mais avant, il faut en vivre des choses qui ne nous appartiennent que peu. Ça irise, et c’est une bonne nouvelle.
Susurre si tu veux, mais, pas trop…
Enfin ! Si je peux me permettre.
Que n’ai-je pas vus dans le ciel ?
Cette nuit étoilée par instant
Ou le vent dévasta tout.
Promesse réconfortante d’une tempête pour ce monde, définitive et intérieure, si toutefois cela veux dire encore quelque chose !
Intérieur/extérieur
« Je suis là et ailleurs aussi »
Femme/homme
« Les deux, côte à côte et au-delà »
Ok pour être là, ça comme.
Saveurs !
De tout, sombres, lumineuses.
Projet : traverser les murs !
De chair, d’encres… de sang
Parfois !
Tapisser ta face de clarté
Après tant de vibrations
Prises dans le solide.
Puis, laisser se lisser les siècles
Après avoir essayé à travers vous
De savoir qui j’étais, je suis, tu es.
Du sang des os des nerfs, souvent,
Eparpillés. Jusqu’à…. Jusqu’à que ce soit la
Dernière fois ici.
Saveur de la création, le temple physique
Révélateur !
Incroyable….
Donneur
Les femmes n’ont plus peur de moi !
Plus exactement, je n’ai plus peur de la féminité en moi…
Précisément avec des « choses » en moins qu’à d’autres moments… révolus !
Reflet d’un feu depuis toujours
Inconnu. Inconnue la braise, le bras qui allume… la main
Puis-je voir celui qui désire ?
Puis-je envisager ce qui a conscience de celui qui observe le désirant …
« À la fin de l’objet plus de sujet ! »
Vu ! Connu ! Mort !
Sourire et deux loupiotes éclatées
Rire une vague profonde qui
N’écume pas et n’arrive
Jamais pressée, pour les
Mouvements, il faut un axe. Il
Est temps de sortir de l’escalier…
Peu importe le nom des marches.
J’aime, le matin, juste dire bonjour
Puis silence. Partir dans un rire des moins
Discret et tchatché dans la journée, à vif, à
Glotte rabattue, puis silence. Écouter Alla
Et son oud puis silence, puis silence. Le
Froid hésite, le ciel aussi, l’océan
S’évapore… les gens sont denses !
La danse ! Mon Dieu !
Les filles du quartier s’éclatent dans le froid soft de la terrasse. Pas forcément besoin des yeux pour se voir, des vibrations provisoires voyageant dans ce que l’on nomme l’espace.
Tes yeux mi-clos, même quand tu marche ! Et celle-ci dont le parfum caramel tournoie les cellules !
Sans se reconnaître, même la suspicion et l’indifférence ne changent rien au lien profond potentiel et déjà accompli…
Ce n’est pas un jeu vidéo dans un rectangle mais un je divin. Mes yeux ne te veulent rien, sans détour, tu peux me regarder. Flotter dans ce « rien » si présent !
Ressent la peur où ce qui se présente et dans un élan de souplesse laisse, sans rien faire, l’Amour faire son travail !
Surface vivante, libre sans limites dans un tremplin de chair et de sang.
Temple Vivant… foré de fond en combles jusqu’au dernier mur…
Mûr…
… et des chips au fromage fondu.
Je suis
Dans le train
Le ciel est
Blanc
QR code
Accompli
Traces de
Pluie
Fin du disque
Double négative
Repos solitude
12 minutes
Le temps est… je vibre à toute vitesse… l’espace… je vibre intensément et doucement… le temps et l’espace… d’un moment… la brume surplombe la cathédrale, depuis toujours, à partir de maintenant qui n’existe plus…. Croiser les doigts… lever le majeur… qui s’invite aujourd’hui ?… en pointillé !
Assurément…
« Nous » sommes les rues investies d’Amour et de Violence.
Texte/Illustration : Charles-Eric Charrier