d’ici à toujours
sans lave du volcan
un amour en bakelite
de Dieu qui s’exprime
et polymères sanguines
j’ai beau de regarder
d’ici à toujours
être lavé des ans
j’écoute tes yeux
et le cadran indique la fin
du venin et des os
plus haut que mon orgueil
d’ici à toujours
les fruits du sexe
et les années surannées
mangent le temps
à genoux devant les âmes
micro-onde de la petite écriture
une vie minuscule

d’ici sans trop savoir pourquoi
allume la mèche

les cerises rouges en souvenir
oublier pour vivre

Texte : Pierre Vandel Joubert