Je me tiens adossé
au chant des cigales,
à l’angélus qui sonne,
à la brise qui s’ accompagne
de la rumeur lointaine
du train que j’entends depuis toujours,
aux limites de ce village,
qui, bien qu’il existe,
n’est plus,
un peu comme moi,
qui bien que je ne sois plus,
existe.
Texte : Fabien Sanchez
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