Il me prend dans ses mots défaits.
Solitude fière de sa parole
qui a les clefs ouvrant en deux
la solitude devant l’éclatement
de tous les miroirs,
faits comme nous pour se briser
sous leurs reflets pareils aux mots fissurés,
pour s’affranchir de l’enfermement d’être libres.
Hâter le pas pour respirer sous lui :
cela ne fige rien dans les recès des idées abimées.
Les rues sont le contenant mouvant de nos présences éconduites,
de nos conduites sans présence,
et le vide ne saurait nous connaitre
comme les rues notre existence.
Texte : Fabien Sanchez