6. Palais de la perte

Du haut du palais de la perte
Image déshabille le manque.

Au fond de l’abîme qui abrite la pluie, qui abreuve
L’Imaginaire Singulière.
Traversée de nuit sous cette attente austère
Je(u) perdu à l’envers
Les ennemis déjà chassés

“Ensorcèlement vicieux des portes”

Dans leur sein ouvert, le temps se perd 
“En cercles-fermeture »

Elle sait s’abîmer
Au plus proche de sa perte
Au plus proche des abîmes
Qui effritent ses contours.

-Cette peur au plus profond de soi-même
Lorsqu’elle ne pouvait plus s’écrire.

Texte : Iren Mihaylova – Extrait de « De Cosmogonie de la perte » – recueil de poésie