au réveil des espaces lointains
la faïence du temps se brise aux attentes
je monte dans l’avion des songes
d’enfer ganté et d’illuminations
une nuit en été déposée sur ton corps
il ne reste que des murmures
et sept années d’inexactes envolées
au matin dans la cuisine
le café accuse les astres des cieux
la table lisse
de mon propre déchet
la faïence se brise de réalités
la faïence se brise sur l’immortalité
Texte : Pierre Vandel Joubert