il habitait le silence
dans l’obstacle du bruit
poésie comme feu
et les mains déchirées
par la flamme trop vive
son cœur au rythme rouge
le sang dans tous les sens
ses pensées jetées
à l’absence inégale
aux messages donnés
d’un au-delà obscur
et ça le faisait rire
les images du monde
son corps déjà perdu
vous ne comprenez pas la mesure
les pas ne comptent pas
l’effroi est à distance
il a son raisonnement
dans l’aube de la récolte
et nous ouvrons nos yeux
ces yeux clos
depuis toujours
pour ne rien voir
pour ne rien voir
Texte et image («Fatale») : zakane
nous écarquillons les yeux et un peu de l’âme aux plaques tectoniques impressionnantes. ***
un balancement qui adoucit ce regard absent et tient l’effroi à distance
merci
aux yeux de l’intérieur
aux lumières cachées
aux voix non-répertoriées
nous savons que pour voir
le prime aveuglement est nécessaire