Nulle divinité dans la solitude étoilée
des enclos
Sous les pierriers de roches nues
où nous posons le nôtre
court un pas plus ancien
que la mémoire
navigue un chant ailé dans les replis
du vent

Semant les prairies d’herbes folles
émergent ici des îles venues du fond des âges
-clapas de roches grises
prisonnières des rets du grand soleil d’automne
qu’un souffle invisible disperse

Texte : Susanne Derève