Il fait beau sur Plougastel ce
matin. La mer et le ciel ont
parlé bleu. La Venus infiniment
rousse de Botticelli est sortie de
son coquillage, et j’ai pu
respirer le calme de la
campagne. La route était
pourtant encore humide d’une
grosse traînée noire de nuages.
Et les flaques ruisselaient
encore. J’allais, courant
lentement jusqu’au Caro, petite
grève pourvue d’un ponton et
d’où l’on voit le Goulet. Il faisait
environ huit degrés.
Sous ce ciel bleu, faisant une
course à pied de six kilomètres,
le premier janvier 2013, j’étais
bien tandis que le nuage noir, à
mon arrivée, avait
complètement disparu.
Texte : Mikel Benoit – Remerciements à Nolwenn Benoit