Les ombres dansent:
nos branches vacillent.
En nombre nos morts
flottent au gré
d’une géométrie.
D’un point à un autre.
Dans l’infini.
Où sont nos attaches
qui ficellent,
soulèvent,
lâchent
ou stabilisent
nous autres vivants
à la condition imparfaite
bien qu’inouïe.

Texte/Illustrations : Carol Delage