
Sur cette branche minuscule du vivant
Sur cette branche si fragile
Où, dominateur prétentieux, le mortel se tient
L’homme, amnésique né, à la lumière aveuglé,
Embrasse le chaos présent
-chemin d’écriture de demain-
Aussi fort que le feu embrase,
Si fort que mal il étreint
L’arbre de la vie d’où il provient

Texte/Illustrations : Carol Delage