Tu les vois assis dans les bas-fonds
de San Francisco, sur les marches
de logements miteux.
C’est Brautigan, et son chien
qui s’appelle Baudelaire.

Certaines rues en forte pente,
rappelllent celles de Lisbonne .
Richard Brautigan raconte à son chien
qu’il n’a aucune imagination,
mais qu’il se rappelle de Baudelaire
( le poète ) qui lui , disait,
qu’il faut toujours être ivre…
Le chien, comme il se doit,
aboie, ou lui lèche les mains…

C’est dans ces moments
qu’on confond son chien
avec un dinosaure :
mais quand l’ivresse se dissipe,
il est toujours bon
d’avoir un compagnon
qui s’appelle Baudelaire :
c’est plus sympa qu’un dinosaure
et ça peut nourrir l’imaginaire
en récitant quelques vers…

Texte/Illustration : René Chabrière