Tordre la brûlure
De l’absence
Dans les volutes
Mauves
D’une nuit
Sans étoile
Briser les nuages
Loin des hommes
Miroir
Du vide
S’engouffrer
Dans le trappe-ciel
Et sombrer
Dans la ouate
Au milieu
De l’océan noir
Se raccrocher
A la lune
Comme à ses lèvres
Eglantines
Bordées d’épines
Déchirant la peau
Et glisser
Plus bas encore
Dans la terre humide
Rassasiée
De chairs fanées
Pour laisser éclore
La graine fervente
Qui naitra
Pour mourir
Texte : Aliénor Oval