
Là où nos bras se rejoignent a fleuri
Une attente proche de l’étoile,
Guérir d’elle pour accueillir la vie
La seule qui remue les eaux profondes.
Cette mère mal-connue, aliénée
Qui est restée longtemps muette
Cette guerrière sans combat
Pour l’éternelle gloire d’une liberté.
Là où l’étoile m’éteint
Elle brille miraculeuse là-haut
Dans l’espoir des retrouvailles,
En attente d’une reconnaissance.
Comment atteindre cette étoile,
Comment la faire tomber –
Pour la porter ?
Dans un corps au bord de lumière
Dans une si profonde nuit,
La seule qui brille là-haut
Si elle s’écroule – je prie
Je prie qu’elle retombe
Sur les genoux de l’aurore.
Texte/Illustration : Iren Mihaylova – Tiré de Au creux du vent – recueil de poésie en cours d’écriture.