Le soleil envoûte les lueurs d’une faune endormie
se réveillera dans l’obscurité d’une cave aventure
d’où musiques virevoltent, en alvéoles s’étirent
comme la folie débusquée agite la toile des tambours
Rythmes caduques, ventres impatients de se toucher
de l’isolement des mondes
je déploie les forces de la renommée
faufilant silhouettes et parures
À la dérobée toujours se peignent nos désirs
de l’isolement des mondes
je continuerai le vertige cheminement d’un visage
qui me mène, me poursuit dans le froid d’une chambre vide
Vide sous l’écorce des soupirs et tout est à remodeler
de l’isolement des mondes
les vitres se sont fendues
la maison en fuite n’a conquis ni le diamètre ni l’opposé
Ouverture placide et manque de faillir
je retournerai dans la cave monstre, la faune hypocrite
la sueur, les fumées, de ces temps décharnés
me soûleront encore
Texte : Arnaud Rivière Kéraval
Ah, la poésie d’Arnaud Rivière Kéraval…!