Cette nuit ne pas s’enfermer
Le vent dans les arbres brigue les sentes de l’espoir
le mur du parc est envahi d’ombres déferlantes
qui se poursuivent dans le flot des remparts
l’herbe des faubourgs
où courent s’éblouir les saveurs humaines
Danse de carnaval, couleurs écrasées
les pigments tendres le soir et les rencontres emmêlées
Ami de passage et lanterne
le bruissement des feuilles sculpte notre nuit
aux caresses des amants vacillent les essences endormies
Le contact de ta peau irise mes souvenirs
l’envie renaît toujours et se courbe
apprivoiser ton souffle et demain revenir
Texte : Arnaud Rivière Kéraval