

CAPITAINE HADDOCK
Par la fenêtre, je regarde la mer qui semble être la vie éternelle même.
Le poisson est dans le sac en plastique.
Je le sors, le tue, retire ses nageoires, l’écaille, puis lui ouvre le ventre et sors ses entrailles.
Quand l’eau sort du robinet, je la regarde couler dans l’évier.
Je finis de le nettoyer.
Il me regarde, je lui coupe la tête.
Un poisson dans la poêle et le son solitaire de la mer. Le soir tombe.
( Dieu, Sauvez nos âmes)


Peintures, peintures + Xiaomi , photo, de Cyril Pansal
Écrit quelque part entre Pont-Mahé & le Conquet…