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Couvert CartesPostales QazaQ

Votre éditeur est heureux de pouvoir vous annoncer une nouvelle parution : Cartes Postales de la Chine ancienne, 135 transcriptions par L’apatride (159 pages), nous offert via Anh Mat.
J’ai invité Luc Comeau-Montasse de lire le manuscrit avant publication.
Il a accepté mon invitation gracieusement et nous écrit :

«Ce recueil de textes traduits, redonnés dans notre langue par L’apatride est un arbre.

Il est du tronc, qui est aussi racine, une biographie que l’auteur nie dans le temps où il nous la déplie pour nous rappeler la fragilité de la langue qui livre le souvenir autant que celle du souvenir lui-même. Biographie qui fonde son geste d’écriture et la croissance de son projet. Ainsi ouvre-il son recueil par la phrase : «Il n’y a pas de biographie, il n’y a que des poussières de vie ».

Sur ce tronc, huit branches : les biographies des huit poètes dont L’apatride nous passe quelques instants de poésie. Biographies passionnantes, parce qu’elles mêlent et fondent le plus quotidien, le plus banal, les reliefs saillants de l’existence, ses accidents et les instants qui ont suscité la création chez le poète.

Sur chacune des branches de l’arbre sont posées, bien arrimées ainsi au réel, les cartes postales qu’évoque le titre.

« Tes yeux de lecture se mélangent à leurs doigts de pinceau »
Il s’agit bien d’images autant que de texte, morceaux de réel peint qui, comme dans les natures mortes des grands maitres, parlent de ce qui est tu, évoquent les profondeurs de ce qui s’agite dans le cœur et l’âme de ceux qui ont tenu le pinceau. Ainsi en est-il aussi du pinceau du calligraphe.

« le toujours gai Chieh Yu déjà ivre … vocalise à tue-tête à mes saules pleureurs. »
L’ivresse, omniprésente, au propre comme au figuré, détourne de cette recherche pour  « en oubliant presque les mots » évoquer ce qui dépasse le sens, ce qui se trouve « au-delà des tombeaux fréquentables ».

Huit poètes qui nous conduisent à travers un monde où le plus souvent, la solitude, l’écriture, l’ivresse sont en compagnie de ce que nous nommerions la nature « le monde sans la venue de l’homme » où tout, et notamment la permanence à travers l’impermanence,  finit par ramener le promeneur à l’approche des  « derniers pas ».

C’est cette solitude qui, par moment, donne tant de prix aux instants festifs que L’apatride a choisi de nous traduire.

A travers ces 135 « cartes postales », L’apatride, par l’intermédiaire d’ Anh Mat, nous donne ici 135 tableaux de vie, 135 voyages à travers les continents qu’abritent 8 poètes, 135 approches des « derniers pas » et ce qu’il faut pour vivre cette approche, d’ivresse et de joie.»

Pour commander ce voyage en poésie, voici le lien:

Cartes Postales de la Chine ancienne: http://www.qazaq.fr/pages/cartes-postales-de-la-chine-ancienne/

Des autres liens:
Anh Mat : http://www.qazaq.fr/pages/anh-mat/
Tous les livres et auteurs QazaQ :
Le catalogue par genre : http://www.qazaq.fr/catalogue-par-genre/

Je vous souhaite une bonne lecture
Jan Doets, éditeur