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ce serait
juste après la pluie,
un café fermé,
une terrasse,
flottant sur mer de feuilles
des chaises et des tables
comme oubliées là
ce serait
pour nous regarder,
pour pouvoir parler
nous y installer
pénétrés d’humidité
et rester figés
Ne pourrais parler
ce serait
tenter d’écouter
reprimer frisson
chercher réponse
mais n’avais capté que sons
mon crâne réduit
glaçon douloureux
ce serait
ton agacement
ou résignation
un sourire enfin
nous lèverions, partirions
unis dans l’envie
d’un café trop chaud
Texte et photo : Brigitte Celerier
Dominique Hasselmann a dit:
la nappe des feuilles n’a pas encore été débarrassée…
brigetoun a dit:
non, elle date de la nuit (et puis si la ville est désertée.. )
zakane a dit:
se serait tenter
de se sentir tenté(e)s
par de perplexes rêves
que l’on connaît d’ailleurs
l’ailleurs d’où nous venons
la petite ruelle
le beau petit cours d’eau
qui va
de vague en vague
en divagant féroce
d’un logis préservé
au beau « marché aux fleurs »
la bise Brigitte
brigetoun a dit:
🙂
mchristinegrimard a dit:
Ce serait
Un moment de plaisir
À vous lire
Et à déguster en silence
Ce souvenir
D’une dernière chance …